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FABRICATION DE LA FONTE
EN STYRIE ET EN CARINTHIE.
sous une pression bien constante est une condition essentielle pour la marche régulière des fourneaux; c'est une condition qui ne fut que bien lentement et bien tardivement réalisée. Les explorateurs nous représentent les nègres du centre de l'Afrique pressant, avec leurs pieds ou avec leurs bras, des outres pour souffler les feux de forge; il ne faudrait guère remonter à plus d'un siècle pour retrouver encore de ces barbares installations auprès des Stückôfen. Le plus souvent, cependant, la force empruntée à quelque chute d'eau actionnait, le siècle dernier, des soufflets de forge proprement dits (Spitzbalge). Au commencement du siècle c'étaient quatre de ces soufflets (deux à chaque tuyère) que l'on installait auprès du fourneau Wrbna, à Eisenerz.
chines soufflantes, de types assez divers. Cependant les cylindres horizontaux semblent avoir la préférence. Autant que possible, on a cherché à perfectionner le moteur hydraulique; les nouvelles usines, telles que Zelltweg, Prâvali, Schwechat, n'avaient que peu ou pas de moteur hydraulique : elles ont donc dû recourir aux machines à vapeur. Le type vertical à balancier ne se trouve qu'à Schwechat, où il est représenté par un modèle des plus volumineux, construit par Sigl, et à Niklasdorf. Cette dernière machine, qui n'est guère moins massive, vient d'une usine des bords
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Mais, déjà à cette époque, quelques fourneaux étaient munis de souffleries formées de plusieurs caisses en bois rectangulaires, à simple effet (*). Dans plusieurs usines, nous avons encore vu fonctionner de vieux pistons en bois fixes ou oscillants, qui lancent en gémissant un peu de vent sous une pression de 2 à 3 centimètres au plus.
Treibach, conservant en 1820 l'avance qu'il
avait su
prendre depuis de longues années sur les autres fourneaux autrichiens, installait la première soufflerie à cylindres en fonte. Ils étaient à simple effet.
11 faut, à Eisenerz, atteindre l'année 1843 pour installer les premiers cylindres soufflants en fonte, à
Voir
double
effet.
Plusieurs anciennes usines ont encore de ces souffleries à cylindres verticaux oscillants ou fixes; mais, auprès des nouveaux fourneaux, se trouvent de belles et solides nia-
C'est en 1766 que le comte Egger fit installer dans ses usines la première soufflerie à caisses, et en 1868, sur 19 hauts (*)
fourneaux de Carinthie, deux seulement conservaient encore les anciens soufflets de forge.
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du Rhin.
Jadis, l'air passait directement du soufflet dans le fourneau par une seule et unique buse, sans interposition d'aucun régulateur ; des conduits en bois ou en tôle avec coudes en cuir étaient tout ce qu'il fallait pour diriger le vent froid sous cette faible pression. Ce n'est que vers 1835 que furent tentés les premiers essais de chauffage du vent. Appareils à air chaud. - Les mêmes préventions, qu'on a retrouvées partout, apparurent contre ce perfectionneMent. On accusa le vent chaud d'altérer la qualité de la fonte; et cette préférence donnée aux fontes à l'air froid pour l'affinage a persisté si longtemps que nous avons vu, l'an dernier encore, deux fourneaux de Vordernberg, où jamais aucun appareil à air chaud n'avait été monté. Le secdrilncc le e ces a dû s'éteindre définitivement .fourneaux C'est à Jembach, en Tyrol, que fut essayé pour la première fois,
en 1835, l'emploi de l'air chaud. Peu après, Turrach, Eberstein et, en 184o, Eisenerz, installèrent à leur tour des appareils à air chaud. Ces premiers appareils furent toujours construits auprès du gueulard lui-même; on considérait la chaleur propre très-importante de la chaleur
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