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FABRICATION DE LA FONTE
EN STYRIE ET EN CARINTHIE.
de la persistance de la crise, avait-on mis en avant le projet de raser ce qui a été fait et de se contenter d'appareils en fonte, bien plus économiques d'installation.
qu'une simple cup and cone, tandis qu'il avait été construit en vue d'un double mouvement : d'élévation au-dessus du cône fixe pour charger le coke au centre; d'abaissement audessous de la position de fermeture, pour rejeter le minerai aux parois (Pl. XIII, fig. 1). Pour réaliser ce double mouvement, il faut que le cône mobile et le tronc de cône fixe aient leur circonférence inférieure exactement de même diamètre ; sans cela, de deux choses l'une : ou le soulèvement n'est pas possible, ou la fermeture n'est pas hermétique. Pratiquement, cette égalité de diamètre est vite détruite par gondolage et dilatation. Que les pièces soient en fonte
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Prises de gaz.
Dans toutes les anciennes usines, la prise de gaz est disposée de la même façon : le gueulard est ouvert, et les gaz sont recueillis par deux ou un plus grand nombre d'orifices percés dans les parois du fourneau, derrière une trémie qui descend à 2 mètres ou 2n1,5o dans l'intérieur de la cuve.
Presque toujours, il s'échappe une certaine proportion 'de gaz par le gueulard; on a toujours soin de le maintenir Les gaz, réunis d'abord dans un tuyau unique, vont se répartir entre les appareils à air chaud, les fours de grillage, ou les chaudières, suivant les cas. Le chargement se fait partout avec des wagonnets en tôle, soit à fond plat, formé de deux volets qui tombent par simple traction d'un encliquetage; soit à fond fixe, conique, mais à parois mobiles et soulevables par pression sur une pédale. Ces derniers wagons, surtout employés pour les minerais, les répartissent très-uniformément sur toute la surface du gueulard. Pour le charbon de bois, on emploie souvent de grands wagonnets dont les parois sont formées par un simple treillis en fil de fer. Ils sont légers et contiennent un volume con-
sidérable; le fond est à volets se rabattant de part et d'autre Les gueulards fermés ne sont employés qu' à Prâvali et Schwechat. Preali vait, dans son fourneau au coke, l'appareil d'Hayange, à cône mobile par pression hydraulique, avec prise de gaz centrale> Schwechat emploie un appareil qui n'est plus, en réalité,
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ou en tôle, qu'elles soient même très-fortes, le système ne peut fonctionner dans un fourneau où le feu monte au gueulard. Et c'était précisément là un accident fréquent, presque normal, causé par les dimensions relatives du gueulard et du cône mobile.
Pour permettre le soulèvement, on a été obligé d'avoir un cône relativement petit; de sorte que l'espace entre la paroi du fourneau et l'arête inférieure du cône était trop grand (o-,8o), surtout pour du minerai très-fin, comme le fer spathique grillé. Il en est résulté que le minerai, loin d'être projeté contre les parois, formait un anneau, et que le coke en gros fragments roulait aux parois. Le feu se portait donc tout naturellement le long de ces parois, contre lesquelles circulait une grande partie des gaz. En augmentant le diamètre du cône mobile en dessous du tronc de cône fixe, c'est-à-dire en établissant un appareil cup and none ordinaire, on a remédié au grave inconvénient que présentait cet appareil, très-ingénieux au premier coup d'oeil, mais défectueux par le fait du manque de proportions.
Le lavage des gaz aurait paru une impossibilité et une perte considérable aux premiers ingénieurs, qui ne s'étaient pas encore formés une idée nette sur leur nature chimique,