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FABRICATION DE LA FONTE
EN STYRIE ET EN CARINTHIE.
tagne. Ce sont les déchets dus aux transports qui forcent les chiffres de consommation. L'influence du chauffage de l'air à des températures suc-
formations qui amènent le minerai à l'état de fonte est
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cessivement croissantes et celle de l'emploi du minerai grillé ont été également observées à Hieflau. De 8 mètres cubes 1/4, à l'air froid, les consommations ont été réduites avaient conà 5 mètres cubes 5/4 dans des fourneaux qui servé leur hauteur primitive. L'état des appareils à air chaud n'a jamais permis d'atteindre, à Hieflau, de très-hautes températures de vent; ont mais l'élévation et l'agrandissement des fourneaux
de 5 mètres amené une nouvelle réduction, en dessous même cubes 1/2 (tableau n° 2, page 618).
Avec les fourneaux de 5o à 35 mètres cubes, on avait voulu produire plus de 10 à 12 tonnes, chiffre qui correstonne pond à une capacité de 2-3,8 à S mètres cubes par bien La consommation a de fonte fabriquée en 24 heures. elle est même montée vite dépassé 5 mètres cubes /2 ; à 6 mètres cubes 1/4 et 6 mètres cubes 1/2, quand une production outrée, de près et même plus de 20 tonnes, ne permettait plus au minerai de stationner que 3 heures 3/4 à 4 heures dans le fourneau. En augmentant le cube des fourneaux, tout en conservant les proportions relatives des différentes parties et en ramede nant ainsi la capacité par tonne de fonte produite à plus mètres 2-3,50, on a réduit de nouveau les consommations à 5 cubes 1/2 par tonne. de Ainsi, l'expérience de ces dernières années a prouvé la façon la plus nette et nui1° Qu'il est inutile au point de vue de l'économie, sible au point de vue de la qualité de la fonte, de chauffer l'air au delà d'une certaine température; telle que 2° Que demander à un fourneau une production transles matières subissent trop rapidement la série des
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également mauvais,
Une température de 3oo à 3500; une capacité de fourneau qui permette aux matières minérales d'y séjourner de 7 à 8 heures, sont les conditions les plus favorables et les plus économiques pour ces fourneaux au charbon de bois traitant des minerais spathiques grillés et facilement réductibles.
Le grillage du minerai a une influence considérable sur la marche du fourneau ; car charger des minerais crus, c'est introduire dans le fourneau toute une zone nouvelle dans
laquelle s'opérera le grillage, c'est donc réduire d'autant le volume des autres zones. Pour équilibrer l'influence du minerai cru, et avoir encore un séjour de 7 à 8 heures dans les zones correspondantes à celles qu'on observe dans le cas du traitement du minerai grillé, il faut ralentir la descente, c'est-à dire, diminuer la production. C'est ce qu'ont montré d'une façon très-nette et très-saisissante les expériences de MM. Tunner et Kupelwieser, faites à douze ans d'intervalle, les premières dans le cas de minerais crus, les secondes dans le cas de minerais grillés.