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REVUE DE GÉOLOGIE.
LITHOLOGIE.
venant à la fois du Nord et du Sud. Ces deux masses se rencontrent et surgissent à la surface, comme l'indique le relèvement des lignes isothermes. La majeure partie des eaux qui sont ainsi redevenues superficielles s'écoule lentement de la zone équatoriale vers les
pôles par les parties peu profondes de l'Atlantique. Dans le fond de l'Océan Pacifique, il existe aussi une couche d'eau marquant seulement -I- 10,67 de température, qui s'étend de l'Océan Atlantique à la mer de Behring, mais sans s'élever àl'Équateur, comme dans l'Atlantique. Dans le Pacifique Nord, la température sous-marine est plus basse que dans l'Atlantique Nord, aux mêmes latitudes. Or, comme les eaux froides du Pacifique Nord ne peuvent prendre leur origine dans les eaux du pôle Nord, attendu
que le détroit de Behring ne leur offre pour ainsi dire aucun passage, M. Prestwich en conclut que les eaux du pôle Sud traversent
toute la longueur du Pacifique et viennent se relever contre côtes qui limitent au Nord cet Océan.
les
Dans l'Océan Austral et dans l'Océan Indien, il existe un mouvement des eaux analogue. Les couches froides venant des mers polaires Antarctiques surgissent à l'approche des côtes de l'Asie. Enfin, M. Pr est wich fait remarquer que quelques-uns des grands courants de surface qui prennent leur origine ou acquièrent une plus grande intensité dans les régions équatoriales ou popolaires sont intimement liés à ce-double transport des eaux les et des eaux tropicales par laires par des couches sous-marines ces couches superficielles; d'un autre côté, le cours définitif de prédocourants peut encore être déterminé par l'action des vents minants et aussi par le mouvement de rotation de la terre. inQuant à la température dans les parties profondes des mers tend à se
térieures, elle est réglée par des causes locales et elle
rapprocher de la température moyenne de l'hiver dans la région. estwich , Il convient d'observer que cet expose fait par M. Pr partie de la distribution de la température dans les mers, est ences derété faites sur ce sujet dans basé sur les recherches qui ont Dalla, niers temps, et notamment sur les travaux de MM. J. D.
Carpenter et Wyville-Thomson.
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DEUXIÈME PARTIE.
LITHOLOGIE. La lithologie ou l'étude des roches est chaque année l'objet d'un
grand nombre de travaux qui intéressent toutes les personnes s'occupant de géologie. Nous allons présenter un résumé sommaire de ces travaux, en nous attachant plus particulièrement à ceux qui fournissent des données nouvelles sur la composition minéralogique et chimique des roches ou sur leur structure microscopique.
Lorsqu'on voudra comparer les analyses nouvelles avec celles qui ont été faites précédemment, il conviendra d'ailleurs de consulter quelques ouvrages spéciaux, notamment ceux de MM. Jus tus
Iloth, Kenngott, Rammelsberg, G. Bischof, Tschermak, ainsi que le Neues Jahrbuch, le Jahresbericht der Cheinie et les 13 volumes déjà publiés de la Revue de géologie. PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES DES ROCHES.
Structure prismatique. M. R. Malle t a continué ses recherches sur les causes de.la structure des grandes coulées de basalte et particulièrement de la formation des surfaces courbes qui divisent les prismes.
L'auteur a remarqué que des laves sortant du Vésuve perdent assez leur viscosité pour être rompues par le choc du marteau vers 5.0s, et que vers 5000 elles deviennent remarquablement cassantes. C'est entre ces deux limites de température qu'une masse basaltique en voie de refroidissement doit se fendre à la surface. De ses expériences antérieures sur des scories ayant à peu
près la composition du basalte, il conclut qu'en se refroidissant depuis 5000 jusqu'à la température ordinaire, celui-ci doit se contracter d'environ 2 millimètres par mètre, ce qui est évidemment (1)Philosopitical Magazine, 1875 (extrait par M. Potier, ingénieur des mines). Voir aussi Revue de géologie, XIII, 11, et IV, 40.