Annales des Mines (1876, série 7, volume 10) [Image 261]

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REVUE DE GÉOLOGIE.

ROCHES.

__----DANS L'EAU.

DANS L'ACIDE FAIBLE.

obA

o

D'7?

0,13 0,03 traces 0,002 traces 0,04 0,06 0,33 0,13 4,30 040 traces 0,06 90,26 4,40

99,842 0,0

MAHÂNADI. - M. E. N ic 'oison (i) a fa t l'analyse de la vase tenue en suspension dans l'eau du fleuve Mahanacli qui se jette dans le golfe du Bengale. Les résultats sont rapportés à /0 litres et à la matière chauffée au rouge A La vase qui se dépose immédiatement. B La vase la plus fine dont le dépôt a eu lieu seulement au bout de quatre semaine. SiO2

A1103

1,831 0,271

0,237

0,026

Ph05

Fe203 0,143 0,018

CaO,CO,

MgO,C09

Somnie.

0,047 0,025

0,052

traces

2,310 0,340

On voit que la vase du Maliânadi est surtout siliceuse et renferme très-peu de carbonates ; il est facile de s'en rendre compte puisque le bassin hydrographique qui la fournit présente un sol de trapp et de gneiss. Du reste l'eau avait été prise à 69 kilomètres de son embouchure et vers la fin de la saison des pluies, Dans l'Inde, on admet généralement que la proportion de vase tenue en suspension dans les fleuves, notamment dans le Gange, est environ de u pouce cube pour s pied cube d'eau. LOICSE4.

NEBRASKA. - Dans son exploration des territoires situés à l'ouest des États-Unis, M. le Dr I-1 ay d e n (2) a spécialement étudié le loess

dont la connaissance est si importante pour l'agriculture. Dans le Nebraska, d'après M. A u gh ey, il occupe au moins les trois quarts de la surface et son épaisseur peut atteindre une trentaine de mètres ; sur certains points du comté Dakota, elle s'élève même à plus du double. Il se montre très-constant dans ses caractères minéralogiques sur des étendues de quelques centaines de milles, ou bien encore lorsqu'on le prend à diverses hauteurs dans une faltresbericht der Chenzie fur 1873; 1231. Dr F1ayden. Geological and geographical Survey, 1876, 216.

5 og

même coupe. Des concrétions calcaires s'y trouvent disséminées; elles sont tantôt creuses et tantôt contiennent un fossile ou bien quelques débris de matière organique; leur grosseur varie de celle d'un grain de plomb à celle d'une noisette. M. Aughe y a analysé le loess du Nebraka en l'attaquant par l'acide chlorhydrique; A provient de Douglas, près Omaha; B de la vallée républicaine, près d'Orléans, comté Harlan.

SUBSTANCES SOLUBLES

o o

o 7,n -;

A

81,28 81,32

3,86 3,86

0,75 0,74

6,07

6,09

,ç,)1

o

0-

3,58 3,59

1,29 1,29

o

o

au

ze 0,27 0,33

0,15 0,18

1,07 1,06

1,09 1,09

0,59 0,47

100 100

Le loess du Nebraska est en partie for né de silice en parcelles microscopiques, ce qui le rend perméable et spongieux; il contient plusieurs centièmes de carbonates de chaux et de magnésie, ainsi que des alcalis, de l'oxyde de fer et des matières organiques, mais il est surtout remarquablement riche en chaux phosphatée. Une analyse du loess d'Hannibal, dans le Missouri, faite

par M. Litton, a donné un résultat analogue. En résumé, le loess des État-Unis ne diffère pas essentiellement de celui de la vallée du Rhin examiné par M. San db erger (1). Quant à la faune du loess du Nebraska, M. Au ghe y observe qu'elle se compose de mollusques terrestres et d'eau douce dont la plupart vivent encore maintenant dans la région ; on en rencontre cependant à un certain niveau qui présentent des formes plus méridionales.

Parmi les vertébrés on trouve souvent le lapin, le castor, le daim, l'élan, le buffle, quelquefois le mastodonte et l'éléphant,

qn particulier l'Elephas americanus, dont la coexistence avec l'homme est bien accusée par l'association de ses débris avec des

flèches et des instruments en silex. On sait que, d'après M. de Ri ch th ofen, le loess est également très-développé en Chine où il offre les mêmes caractères qu'en

Marne HIaflésjeflne. LÉSA. -Des marnes magnésiennes et argilo-sableuses du trias des environs d'Iéna ont été analysées par M. H. Lu dwig (2). A est (1) Revue de géologie, XI, 51. (4 A. Orth Geognostische

Berlin, 128.

TOME X, 1876.

Durcltforseltung des

chlesischen !Schwenunlandes