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REVUE DE GÉOLOGIE.
GÉOLOGIE DYNAMIQUE.
fer spathique cuprifère qui sont encaissés dans un schiste cristallin avec mica séricite dont ils empâtent souvent des fragments (1).
G est la salebande du même filon, qui est également devenue verte; sa structure est scbistoïde parallèlement aux épontes, et on y distingue quelquefois du mica sericite gaufré. Son épaisseur peut atteindre 2 décimètres.
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Tandis que le schiste normal A est gris bronzé ou rougeâtre, celui B, qui est empâté dans le fer spathique, a été métamorphosé et a pris une couleur vert foncé. Des échantillons recueillis dans
ce gisement par M. D el es s e et analysés par M. L. Durand Cl a ye, au laboratoire de l'École des ponts et chaussées, ont donné les résultats suivants
A
Résidu inattaquable.
Si02
Al203
1,003
CaO
31g°
Alcalis.
85,55 65,30
2,30 6,85
1,35
4,30 14,40
0,35 0,35
0,30
0,03 0,08
6,3J
140
Perte au
feu
5,90 5,95
Somma.
100,02 100,33
La comparaison de ces deux analyses montre que le schiste métamorphosé et verdi, qui est enveloppé par le fer spathique, s'attaque beaucoup plus fortement par l'acide chlorhydrique que le schiste normal : il laisse dissoudre plus de silice, plus d'alumine,
plus de magnésie et surtout beaucoup plus d'oxyde de fer. On conçoit d'ailleurs que le schiste encaissant se soit imprégné de fer, lorsqu'il est tombé dans un filon de fer spathique en voie de formation. Dans les mines de fer apathique de la Bidassoa, on trouve souvent des fragments de schiste argileux empâtés dans les filons et
ils ont pris également la couleur verte.
Fer spathique au contact du granite. BIDASSOA. - Les filons de fer spathique de la Bidassoa ont en
outre donné une couleur verte au granite qui les encaisse (2). Ce métamorphisme, analogue au précédent, s'est produit à une distance du contact qui est assez petite, mais d'autant plus grande que le granite est plus fissuré. Les fragments de granite, empâtés dans le fer spathique, ont subi le même métamorphisme et tous
leurs minéraux ont pris la couleur verte. Divers échantillons réunis par M. D e.I es se, ont été analysés comme les précédents
par M. L. Durand Claye A est le granite normal qui est très-quartzeux, pauvre en mica, et présente comme ses feldspaths une couleur blanche; il provient des environs d'Ires. B est le granite métamorphique; il a été pris au contact du filon Santa Adela, qui consiste en limonite résultant de la décomposition du fer spathique.
A
Il
Résidai
inattaquable.
88,15 86,10 68,00
3,30 3,45 6,40
Al2031,00.
CaO
MgO
3,30 4,80 14,20
1,35 0,30 0,40
0,55 0,10 0,55
1,00 2,45 6,55
615
0.10 0.50 0,20
Eau.
Somme.
1.00 2,30 3,10
99,65 100,15 100,00
Constatons que le granite métamorphosé et verd* s'attaque un peu plus par l'acide chlorhydrique que le granite normal; qu'il contient aussi plus d'eau et plus d'oxyde de fer. La salebande du filon, qui est schistoïde, fournit des résultats assez voisins de ceux obtenus dans l'analyse du schiste métamorphique d'Ainhoue.
Quant à Phydrosilicate qui donne la couleur verte aux roches et les métamorphose près de leur contact avec le minerai de fer spathique, c'est une espèce de terre verte; mais on voit par les analyses précédentes qu'elle doit être très-riche en fer, pauvre en magnésie et surtout en alcalis.
Métallisation au contact des liions aurifères. BRÉSIL. - Les filons de quartz aurifère du Brésil offrent des exemples remarquables de métallisation de la roche encaissante, puisque cette dernière peut devenir assez riche pour être exploitée très-avantageusement. Ainsi, à Ouro Preto, M. Gorceix (t) a observé un filon de quartz aurifère coupant des schistes cristallins qu'il a imprégnés d'or. Ce filon contient non-seulement de l'or, mais encore de petites veinules de pyrites arsenicales ainsi que de
la tourmaline; ces diverses substances se retrouvent dans les quartzites encaissants qui, pour ce motif, ont été exploités sur une largeur dépassant loo mètres et sur une longueur de 3oô mètres. D'un autre côté, les schistes phylladiens encaissants n'ont pas été imprégnés d'or et sont complétement stériles, circonstance qui doit sans doute être attribuée à ce qu'ils étaient plus compactes et plus imperméables aux émanations métallifères du filon de quartz.
Trapp ait contact de la houille. NEWCASTLE. - A différentes reprises on a étudié le métamorphisme que
houille du bassin de Newcastle a éprouvé au con-
tact des filons de trapp. D'après MM. Cla p ha in et D agl is h (n), (I) Revue de géologie, IX, 167 et 85. (2) Revue de géologie, IX, 166, 76-
el esse, 20 juillet 1876. A. C ar ea na gus s, lil. ingénieur des mines Journal de voyage, 1876, Lettre à M.