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DANS LES EXPLOSIONS DE GRISOU.
qu'il y eût aspiration d'air entre les deux tuyaux, le petit jet de gaz ne changeait pas d'intensité. La conclusion de ces expériences est qu'un air qui contient 0,9 seulement p. loo de grisou peut former des mé-
flamme se réduisît à un petit hémisphère bleuâtre de um.,006
langes explosibles avec la poussière de charbon. Or, jusqu'à.
présent, pour reconnaître le grisou dans l'air des mines, on observe la flamme d'aine lampe de sûreté : si le grisou est en forte proportion, si le mélange est voisin du point où il serait détonant, il n'y a pas de doute possible; mais dès que cette proportion devient plus faible, il faut baisser la mèche de telle sorte qu'elle ne s'élève plus que de om,003
environ (la partie jaune de la flamme disparaît presque entièrement), et regarder si elle ne se surmonte pas d'une auréole bleuâtre. Cette auréole paraît produite par la com-
bustion de la portion du mélange de gaz et d'air qui est suffisamment chauffée. Quand l'auréole est grande, il y a beaucoup de gaz ; quand elle est petite, il y en a peu; enfin, quand il n'y en a pas du tout, on estime presque toujours qu'il n'y a pas de grisou dans l'air. iVL Galloway a étudié soigneusement l'aspect des auréoles pour des proportions données de gaz. Le gaz était mesuré à l'aide d'un cylindre jaugeur, puis mélangé à l'air dans un plus grand cylindre, dit cylindre mélangeur, divisé par deux diaphragmes percés de petits trous et gradué.
La lampe était entourée d'un cylindre en verre, portant I!
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RÔLE DES POUSSIÈRES DE CHARRON
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une échelle divisée ; ce cylindre supportait une plaque de tôle percée d'un trou d'un centimètre de diamètre. Le mélange gazeux arrivait d'abord dans un petit réservoir, d'oft il se dégageait par une série de trous disposés autour de la mèche. Le cylindre mélangeur renfermant toujours une certaine
quantité d'eau, on brassait les gaz en le retournant plusieurs fois. Le mélange était parfaitement homogène au bout de 4o retournements. La mèche de la lampe était baissée ,de telle sorte que la
de diamètre, avec une petite pointe jaune au milieu ; on
introduisait alors le mélange gazeux à la vitesse de 4o cent. cubes par seconde. On opérait dans une chambre au fond d'un des puits de la houillère de Llwynypia, et l'on éteignait toute autre lumière.
On a essayé successivement les mélanges de i volume de grisou avec 14, 15, 16, 18, 20, 25, 5o, 4o, 5o et 6o volumes d'air. La température, dans la chambre, était de 14°, le degré d'humidité était 79, et la pression barométrique orn,766. Les mélanges essayés étaient certainement saturés d'humidité.
On obtint les résultats suivants de grisou et 14 d'air : mélange légèrement explosible. et 15 : inflammation du mélange, qui brûlait au-dessus du trou de la plaque recouvrant la cheminée. En enfonçant une petite flamme dans ce trou jusqu'à 8 millimètres de profondeur, le mélange s'enflammait dans la cheminée, et une flamme bleue descendait, en deux ou trois secondes, du haut en bas de la cheminée, puis elle s'éteignait au fond. et 16 : grande auréole bleuâtre, aiguë et tremblotante, haute de 85 millimètres.
et 18 : auréole pareille, mais plus fixe et haute de 50 milli-
mètres.
et 20 : auréole de 33 millimètres, presque cylindrique jus-
qu'aux deux tiers de sa hauteur et bien pointue. Cette auréole était parfaitement fixe et plus distincte qu'aucune autre. 1 et 25 : auréole conique de 15 à 16 millimètres de hauteur. et 50 : auréole conique de 1 et ho : auréole conique de 8 à 6 millimètres. 1 et 50 : auréole très-légère de 5 millimètres de hauteur, dont le sommet semble tronqué. 1 et GO : il était presque impossible de distinguer une auréole ; s'il y en avait une, ce que le directeur et deux ouvriers de la mine Présents aux expériences considéraient comme fort douteux, c'était le rudiment d'un cône de 1",5 de hauteur.
Les deux ouvriers '( firemen) qui viennent d'être cités,