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MOYENS DE PRÉVENIR LES GRANDES CATASTROPHES
notamment la distance des étages, les dimensions des compartiments, etc.; ces diverses questions seront résolues dans chaque cas particulier par les ingénieurs de l'exploitation,
Nous ne pouvons, quant à présent, indiquer qu'une méthode générale qui n'a rien d'absolu dans les détails et
F
dont les principes se résument comme suit, en ce qui concerne les mines à grisou et sujettes aux incendies Exécution d'une galerie complémentaire à chaque étage, galerie à l'abri des incendies, étant exécutée soit au rocher, soit dans un petit banc de houille lorsqu'on en aura la faculté. Drainages en pierres sèches faisant communiquer les
CAUSÉES PAR LE GRISOU.
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nous ne doutons pas que les grandes compagnies houillères ne prennent bientôt l'initiative de l'exécution. D'ailleurs, les dépenses qu'entraînerait cette innovation ne sont pas excessives et grèveraient, au pis-aller, de quel-
ques centimes le prix de revient du quintal métrique de houille (dans le cas le plus coûteux); ce n'est certainement pas un sacrifice pareil qui fera repousser notre projet par les compagnies houillères, car, outre la question humanitaire, d'immenses intérêts, bien compris, militeraient en faveur de son adoption. Saint-Étienne, le 15 février 1876.
vieux travaux avec l' extérieur de lamine au moyen d'un tuyau
collecteur disposé de façon à éviter les retours d'air et évacuant automatiquement le gaz par intermittence, notam-
Itt
ment aux moments où des dépressions barométriques se produisent, c'est-à-dire aux moments les plus dangereux d'une mine à grisou. Nous croyons que, par l'emploi de la méthode qui vient d'être décrite, on obtiendra deux résultats certains La suppression, aussi complète que possible, des amoncellements de grisou dans les vieux travaux, cause évidente, selon nous, de la gravité des catastrophes qui se sont produites dans plusieurs houillères dont les chantiers étaient parfaitement aérés, et notamment dans la catastrophe récente du puits Jabin ; 2° La diminution considérable des chances d'incendie et la facilité de les combattre par leur isolement complet du courant d'air et des compartiments en exploitation. Nous soumettons avec confiance notre projet à l'appréciation de tous les hommes compétents; nous recevrons avec reconnaissance leurs observations, ainsi que le concours de leurs lumières ; et si, à la suite d'une enquête, il est reconnu qu'un progrès sérieux peut être ainsi réalisé,
NOTE A. Extrait du registre des observations faites par M. Bartésago, opticien te Saint- Éttienne.
révrier 1876. HAUTEUR DATES.
1
0 3
4 5 6
barométrique SIS h. du matin. mitlim. 708 708 709 729 716 712
TEMPÉRATURES: TEMPS.
7 h. du matin.
Beau. cl.
d' (.1..
Pluie. Neige.
2
--h. du stil,
_ 10 1/,
+ 30
+00
-1-- 7
1 1/, 2
+6 +4
9 h. du soir.
+0 t12V, 2
-- 2
D'après ces observations, une dépression barométrique de o,015 est constatée du 4 au 5 février ; en outre, d'après une remarque certaine de l'observateur, la dépression se serait produite le à, à deux heures du soir ; elle a d'ailleurs amené la pluie et la neige dans la soirée du 4, à Saint-Étienne. La catastrophe du puits Jabin, qui a eu lieu le même jour, vers 3 heures du soir, a donc correspondu à une brusque dépression barométrique.