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PRÉPARATION MÉCANIQ1JE DES MINERAIS
DE ZINC A AMMEBERG.
le crible Utch, on n'évacue les riches qu'en dernier lieu, la portion des mélangés formée de grains homogènes se
struent, puisque, le mouvement longitudinal aidant, la
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composera plus particulièrement de stériles, tandis que les riches y domineront dans le cas contraire. Ainsi donc, en
rebroyant les mélangés du crible Utch, on risque moins que dans tout autre cas de broyer inutilement des grains de minerai. A Ammeberg, abstraction faite de la considération pré-
cédente, les ingénieurs ont cherché à comparer le crible Utch au crible du Hartz à plusieurs autres points de vue. Tout d'abord l'expérience montre que la plus grande teneur en métal des riches, et la plus faible teneur des stériles que l'on puisse obtenir pratiquement aux deux appareils, ne varie, pas d'un centième de l'un à l'autre : Les riches tiennent Les stériles
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Z12 p. 100 de zinc. 12 p. 100
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D'ailleurs, on avait déjà reconnu, à Ammeberg, que, par l'usage d'appareils très-imparfaits, on arrivait aux mêmes résultats pratiques de teneurs en zinc pour les riches et les stériles qu'avec des appareils mieux construits, et que les
perfectionnements introduits ne devaient porter que sur un fonctionnement d'appareils automatiques et continus qui augmente la production et diminue la main-d'oeuvre, et sur le système qui nécessite les- réparations les moins fréquentes, dont l'entretien soit le plus facile. Aces divers points
de vue, les cribles Lita et du Hartz ne présentent pas les mêmes avantages ; ainsi, dans le premier, la main-d'oeuvre est moindre que dans le second, puisque, dans l'un, les matières tombent d'elles-mêmes dans les wagons, et que, dans l' autre, il faut les retirer à la pelle ; mais la production est plus faible, les réparations sont plus souvent nécessaires et moins commodes. On conçoit, en effet, que les grains passant sur les toiles fines du crible Utch, pénètrent souvent par leurs aspérités dans les mailles du tamis et l' ob-
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toile soit bien vite usée et hors de service. Ainsi, la durée d'un fond de crible Utch ne dépasse pas 2 à 3 mois, tandis qu'elle est de 6 mois et plus pour les tamis des cribles du Hartz. En outre, le classement aux trommels n'étant jamais parfait, il se présente aux cribles Utch une grande quantité de grains assez fins pour traverser la toile métallique, qui tombent au fond de la caisse et encrassent l'appareil; il faut alors le démonter pour le nettoyer et remettre
ces matières en circulation dans d'autres- cribles, d'où une perte de temps et de main-d'oeuvre. Il est probable que,
pour de grosses grenailles bien débourbées, cet appareil donnerait relativement de bien meilleurs résultats, surtout après quelques perfectionnements qu'il comporte ; ainsi, l'évacuation des matières dans chaque compartiment se ferait avec plus de symétrie si la partie plongeante du siphon avait une ouverture rectangulaire de la largeur du crible ; le mouvement de l'eau dans la caisse serait plus régulier si cette caisse avait un fond cylindrique comme le crible du Hartz d'Ammeberg enfin, une petite ouverture au fond du crible permettrait de le débourber sans le démonter.
En résumé, si, dans cette usine, il y a un avantage cle.l'un des appareils sur l'autre, il n'est pas considérable, et il pa-
raît plutôt se décider en faveur du crible du Hartz.
Cet
airantage aurait été plus important, si l'on avaitpu installer ces cribles sur une plate forme et rendre ainsi le charge-
ment des produits dans les wagons automatique ; mais il aurait alors fallu élever les matières à trier jusqu'aux cribles, ainsi que l'eau qui les arrose, car la chute d'eau est très-faible, et il n'existe aux alentours aucune dénivellation
de terrain qui eût rendu possible une semblable disposition d'appareils. Dans cette situation, on a cru devoir conserver les cribles Utch pour les grains les plus gros, et l'on traite en