Annales des Mines (1877, série 7, volume 11) [Image 162]

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CONSOLIDATION DES CARRIÈRES SOUTERRAINES.

RÉSERVOIRS DE MONTROUGE.

sommet de la cloche, une ouverture rectangulaire d'enmètre carré, servant à l'introduction des ouvriers et des matériaux, et à la surmonter d'une chambre maçonnée et voûtée, hors de laquelle il ne restait que des vides irréguliers qui ont été remplis avec des moellons posés à sec. Ce remplissage a eu lieu, partie pendant, partie après l'exécution de la chambre maçonnée, une des faces de cette chambre étant demeurée ouverte à cet effet et maçonnée seulement après l'achèvement de la pose des moellons à sec. La cloche comprend ainsi sous sa calotte deux voûtes en plein cintre superposées, ayant leurs axes

pour consolider la cloche n° 2. Le débord de cette cloche

parallèles, ayant même épaisseur et portées par les mêmes pieds-droits, séparées par un intervalle de im,6o. La cloche est entièrement remplie ; elle ne présente d'autre vide que

la calotte et a été lui-même rempli avec du béton. La grande hauteur de cette cloche, qui mesure î im,85 au-

viron

le volume de la galerie de circulation et de la petite construc-

tion, sorte de chapelle en maçonnerie, qui en surélève la voûte, vers le milieu de sa longueur. Pour exécuter cet ouvrage de consolidation, il a fallu, comme on l'a déjà compris, enlever l'énorme monceau de débris provenant de l'éboulement, en d'autres termes vider la cloche. Ce travail délicat a été exécuté par petites parties, en faisant marcher concurremment les maçonneries et la pose des étançons et voliges nécessaires afin de garantir les ouvriers contre des éboulements et de prévenir toute extension du fontis. Ces difficultés ont été surmontées

avec bonheur dans les cinq cloches existant sous les réservoirs, grâce à l'expérience et au dévouement des ouvriers et des agents employés dans ces périlleux travaux. Toutefois des circonstances particulières ont conduit à consolider de deux façons différentes les quatre autres docks, dont deux, désignées sous les n" 2 et 3, paraissaient à juste titre plus difficiles à combler, en raison de leur forme, que la cloche n° b. Cloche de fontis remplie par-dessus. Le plan fig. 1, Pl. VII, représente en plan les maçonneries exécutées

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est entièrement soutenu et cerné par d'épaisses maçonneries, qui livrent passage à une galerie longitudinale de circulation. Cette galerie est voûtée et communique à droite et à gauche avec des baies, au nombre de 4, éga-

lement voûtées. Les voûtes sont en plein cintre et ont om,90 d'épaisseur à la clef. Comme le montre la coupe, supérieure de la cloche, fig. 5, Pl. VII, toute la partie au-dessus de cet ensemble de voûtes, est rempli avec du béton. A,cet effet, un puits circulaire de lm,20 de diamètre a été foncé à la surface du sol, directement au-dessus de

dessus du sol de la carrière, et l'étendue de son périmètre avaient inspiré une certaine inquiétude sur l'état du ter-

tain supérieur. C'est dans le double but de lever toute incertitude à cet égard et de mieux assurer le remplissage de la cloche, très-pointue vers son sommet, que ce puits a été creusé. Les divers bancs qu'il a recoupés n'ont présenté aucune trace de décollement, de sorte que la consolidation de la cloche paraît avoir complètement assuré la stabilité de la partie correspondante du sol. c. Cloches remplies en maçonnerie par-dessous, avec Le mode de remplissage des vides cheminée centrale. souterrains avec du béton aurait pu être employé d'une

façon analogue dans les trois cloches dont la suite des travaux a amené la découverte. On a préféré cependant remplir ces cloches par-dessous, parce que le puits dont il vient d'être question avait traversé une petite nappe d'eau à quelques mètres au-dessous du sol, et amené ainsi dans la carrière des infiltrations incommodes, sinon préjudiciables, qui n'ont pas encore cessé, plus de quatre ans après. D'autre part, l'emplacement des réservoirs, dont les travaux étaient alors en pleine activité à la surface, était occupé au-dessus de ces cloches par d'importants dépôts