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GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NORIVÉGE)
GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NORWÉGE)
ren , où la roche, dénuée de terre végétale, se montre nue et polie à la surface, on voit des dykes de porphyre noir sillonnant le gabbro. En certains points se rencontrent à la fois des dykes de syénite et de porphyre, et toujours le porphyre traverse la syénite. L'examen au microscope de la roche taillée en plaques minces montre de suite qu'il n'y a pas lieu de distinguer les variétés dites aphanite et porphyroïde, et qu'elles ont l'une et l'autre les mêmes éléments constituants, la seule différence étant que, dans la seconde, les cristaux d'orthose sont visibles à l'oeil nu. Voici les résultats de l'étude microscopique de plusieurs échantillons provenant des mines du Roi et des Pauvres (*).
Cristaux en débris. - Grands cristaux d'orthose, aux bords arrondis (pouvant atteindre o",oi 'et davantage) et cristaux moins grands de feldspaths tricliniques striés, Minéral fendillés et pénétrés de calcite et de chlorite. vert clair parsemé de petits microlithes arrondis, jaunâtres et transparents, disposés en séries rectilignes, parallèles et très-rapprochés ; s'éteint parallèlement aux lignes des inclusions; faiblement dichroïque. Conclusion : Serpentine diallagique. Affecte des formes polyédriques aux angles arrondis. Traversé par de la calcite. Contient des cristaux Certaines plages de pyrite magnétique, parfois altérée. sont occupées par une matière jaune sans action sur la lumière polarisée, traversée par de petits microlithes abondants surtout près du bord. Le contour cristallin, mal délimité, rapproche cette substance de l'amphibole, dont elle serait une altération. Pâte. - Delle fluidalité par microlithes. Matière amor-
phe très-abondante, incolore et légèrement trouble infiltration.
Microlithes feldspathiques allongés
par
gnant suivant leur longueur.
Très-petits grumeaux d'une substance verte fortement dichroïque, qui est sans doute de l'amphibole. Nombreux granules de calcite inégaux, I. contours mal délimités. Nombreux granules noirs, opaques, ternes à la lumière réfléchie, à contours cubiques, qui sont sans doute en fer oxydulé. Opale calcédonienne en petites veinules rares. Granules de fer titané avec auréole grise d'altération. Éléments secondaires. - La calcite, la chlorite et l'opale, pénétrant les cristaux et la pâte, sont postérieurs à la consolidation de la roche. (Il faut remarquer que les échantillons examinés ont été pris dans le voisinage de filons calcaftes.)
Conclusion. - Le porphyre noir de Kongsberg est analo gue aux porphyres noirs de la série intermédiaire qui ont fait éruption pendant l'époque anthracifère dans le plateau central de la France, et notamment à celui de Montmartin (Puy-de-Dôme). Les porphyres noirs anthracifères du plateau central ont été étudiés et décrits par M. Michel Lévy (*).
LES FAHLBANDES DE KONGSBERG.
§ I.
DÉFINITION ET DESCRIPTION DES FAHLBANDES.
Tout clans les fahlbandes a été ou est discuté, jusqu'à l'orthographe de ce mot. Fallband en allemand, ou Faldband
en norwégien, est sans doute le terme créé à l'origine.
s'étei-
(*) Michel Lévy : Structure microscopique des roches acides anciennes.
(*) Ces échantillons ont été examinés par MM. Fouqué et Michel Lévy.
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Bulletin de la Société géologique de France, 3' série,
t. III, pages 207 et 230.Porphyres de Lugano. Bull. Soc. géol., 3' série, t. IV, page iii.