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GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NORWÉGE).
Kronprindsens, Friedericus V, Sillemyr Skjrp , Svarte Thorsten, Kronprinds Frederiks. Toutes ces mines sont alignées sur la grande fahlbande de l'Overberg. Elles sont allongées de l'est à l'ouest, et ont très-peu d'extension en direction. Elles sont tout en profondeur, et plongent presque verticalement. Le trait continu de la fig. 5, PI. VIII, donne la coupe transver-
sale de la série des mines de l'Overberg , coupe nordsud, le long de la fahlbande, suivant les Frederiksstoll et Christiansstoll. La Kronprinds Frederiks Stoll (galerie du prince royal Frédéric) débouche sur le versant sud de l'Overberg, et suit la fahlbande en direction jusqu'aux mines des Pauvres
GÉOLOGIE DE KONGSBERG
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L'extraction, l'épuisement et la préparation mécanique se font à Kongsberg exclusivement au moyen de forces naturelles. L'aménagement hydraulique date de la fin du XVII' siècle. Il a dû coûter beaucoup de premier établissement; aujourd'hui il est entretenu à peu de frais. Les dépressions naturelles du plateau de l'Overberg, au pied du Jonsknud, ont été utilisées et, par la construction d'énormes murailles aux points convenables, transformées en grands bassins, dans lesquels les eaux de pluie du plateau sont amenées par des conduits naturels ou artificiels. Les eaux ainsi rassemblées sur la hauteur descendent ensuite vers les mines de l'Overberg, où elles vont créer la force motrice.
et du Roi, qu'elle atteint au bout de 1. 2 oo mètres à 250 mètres au-dessous de l'orifice de la mine du Roi. La Christians VIT Stoll (galerie de Christian VII) est une centaine de mètres plus bas. Elle est percée au contact de la fahlbande et du gneiss gris. Dans le projet primitif,
Elles passent d'abord auprès de la mine de la Maisdn de Saxe, où une portion d'entre elles actionne une roue en dessus placée à la surface et opérant l'extraction jusqu'au jour. Les eaux du fond de la mine sont épuisées jusqu'au niveau de 14o mètres; les eaux filtrant dans les parties
elle devait traverser l'Overberg dans toute sa longueur, depuis la vallée du Kobberbergs jusqu'à celle du Jondals, et relier toute la série des mines énumérées. Mais cette idée grandiose a été abandonnée. Commencée à ses deux extrémités, la Christiansstoll n'a été continuée que du côté sud. Elle relie aujourd'hui les mines des Pauvres, du Roi et du Secours. Elle a atteint cette dernière au bout de 3.58o mètres. Elle la dépassait de 3oo mètres en automne 1875, et sera poursuivie jusqu'à la mine de la Maison de
supérieures sont recueillies dans un réservoir qui les débite sous pression à une machine d'épuisement à colonne d'eau, placée également à 14o mètres ; les eaux de la machine et les eaux épuisées s'écoulent par une stoll au même niveau. Cependant, laissant derrière elles la mine de la Maison de Saxe, les eaux du Jonsknud, y compris celles qui ont
Saxe (*). (*) On trouve à Kongsberg un dernier reste d'exploitation par leet feu, encore appliquée en 1875 au percement de la Christianstoll d'une galerie de la mine des Pauvres. L'abatage au feu, autrefois beaucoup plus économique que l'abatage à la poudre, lui est au-
jourd'hui équivalent comme prix, même en Norwége, niais sera prochainement abandonné, vu la hausse constante des bois, avance un peu plus vite et facilite l'aérage.
Opéré l'extraction de cette mine, descendent le long de l'Overberg jusqu'aux mines du Roi et des Pauvres, et reçoivent en route les débits de plusieurs bassins collecteurs situés à des niveaux intermédiaires. Elles sont dirigées vers l'orifice de la mine des Pauvres et y tombent.. Elles descendent alors dans les anciens travaux aujourd'hui inabordables, passant alternativement de la mine des Pauvres à celle du Roi, et suivant un chemin complexe indiqué par des flèches sur la fig. 2, Pl. A Io° mètres au-dessus du niveau de la Frederiksstoll, elles actionnent une roue hydraulique (8 à 9 chevaux) servant à l'extraction de la mine