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CONDENSATION DE LA VAPEUR
A L'INTE RIEUR DES CYLINDRES DES MACHINES.
On peut mettre l'équation (28) sous une forme pius simple, en remplaçant Q,' par sa valeur tirée de l'équa -
22. La méthode que nous venons d'exposer permet donc de déterminer au moyen d'un simple diagramme pris sur
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une machine :
V V12 x par Y. tion (27) et (M -I- u---) U 2 2
Soit la quantité dé vapeur qui s'est condensée intérieurexo), pourvu que l'on connaisse Mou X; soit l'une des quantités M ou X, quand on
2
Elle devient alors
ment pendant l'admission M (X
y) + M2 AG", +
MXr, --I- M(q0- q2)= AP,(Vo
+ (V2-17'2)
R.
u,
connaît l' au tre. (19)
Si la détente est prolongée jusqu'à ce que la pression finale
d'échappement soit égale à P le diagramme et les tables fourniront toutes les valeurs nécessaires pour tirer de cette équation la valeur de M ou celle de X quand on connaîtra l'une ou l'autre de ces deux quantités.
Si la détente est poussée seulement jusqu'à la pression P on calculera G, et V, comme il a été dit au S 17, et l'on aura une équation ne contenant que les deux
incon-
nues M et X.
La chaleur produite par la condensation intérieure C est donnée par l'équation (25) qu'on peut écrire :
C =MXr0-- (Vo y)
(q0q'2)y(L).--i2:71-.), (30) U,
U,
U,
et le poids de vapeur condensée II est :
(Voy)
y
V', u2r0
(q0-4%)
r, u,
?À,
(51)
Si à la fin de la période de compression, la pression 1)1' devient égale à la pression d'admission Po, les termes de correction dus à l'espace nuisible disparaissent et l'on a
C = MXr0- (Voy) et
MX
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Vo Uo
Lu°
Elle peut donc être utilement employée dans la re-
cherche des lois de la condensation intérieure,- qui sont encore inconnues. Elle peut aussi servir à la détermination de la quantité d'eau entraînée avec la vapeur, détermination qui n'avait pu être faite jusqu'ici sur certaines Machines et notamment sur les locomotives. Voici comment, dans ce dernier cas, on devrait conduire l'expérience
On devrait choisir pour l'essai une section de pente oncle rampe uniforme, telle que l'on pût maintenir la vitesse du train à peu près constante pour un rnêtne cran de changement de marche pendant toute la durée de l'expérience, et assez longue pour que la dépense d'eau fût de plusieurs métres cubes. On devrait s'arranger, al combinant convenablement la charge du train et la vitesse, pour que la distribution fût réglée à une admission ne dépassant pas 20 pour 100 de la course. Le tender pourrait être au préalable jaugé et muni d'une échelle graduée et d'un tube de niveau. Mais les variations de poids pouvant agir inégalement sur les quatre ressorts, la mesure de l'eau employée pendant le trajet pour l'alimentation se ferait plus exactement en jaugeant directement l'eau introduite dans le tender au départ et l'eau restante à l'arrivée. On notera au départ par une marque le niveau de l'eau dans la chaudière et l'on s'arrangera à l'arrivée pour ramener le niveau au même point, la machine étant dans les deux cas sur un palier. La différence entre l'eau introduite dans le tender et l'eau restante donnera la quantité totale d'eau fournie à l'alimentation...