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SYSTÈME DE M. L. GUINOTTE.
MACHINES D'EXTRACTION.
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situales cas qui pourront se présenter dans les diverses Éons du coulisseau dans la coulisse. 5, Pl. I, en Nous avons construit le diagramme de la fig. admettant les données suivantes om,05 om,01
Excentricité Recouvrement extérieur Recouvrement intérieur
égale à celle de la détente, du moins si on les évalue en degrés d'angles décrits par la manivelle. En projetant sur la direction de l'axe du cylindre, on reconnaîtra que la défractente est légèrement supérieure à la compression, en tion de la course du cylindre. En analysant de plus près toutes les circonstances qui pourront se produire, nous arriverons à constater les résultats indiqués clans le tableau suivant FRACTION DE LA COURSE DU PISTON
coulisseau dans la coulisse.
correspondant à
_ADMISSION
anticipée.
Ta Y2
To
ADMISSION.
DÉTENTE.
0,91
0,01 0,06
0,90
0,02
043
0,80 0,53 0,13
ÉCHAPPEMENT
anticipé.
COMPRESSION.
042
0,02 0,03 0.07
0,02 0,03 0,06
0,37
0,50
0,35
0,26
049
constantes.
Il résulte de tout ce que nous venons de dire que la
Tous les cercles passent par le même point p. Nous pouvons en conclure immédiatement que l'avance à l'admission reste constante pour tous les degrés de détente. On remartoujours quera aussi que la période de compression sera
POSITIONS du
plus que celle de Gooch : la ligne des centres des cercles polaires n'est plus une droite, elle devient parabolique ; tous les cercles polaires ne passent donc plus par un même point p; par suite les avances à l'admission ne sont plus
coulisse est surtout un appareil de changement de marche,
0,004 0,000
Avance à. l'admission
21
046
Il est aisé de conclure de ces chiffres que la coulisse simple ne peut remplir qu'imparfaitement les conditions que nous avons posées. Elle est néanmoins encore fréquemment employée aujourd'hui. La coulisse de Stephenson présente un inconvénient de
et ce n'est qu'accessoirement qu'on s'en sert pour varier le degré d'admission de la vapeur dans le cylindre. Il est vrai qu'on pourrait obtenir de fortes détentes en adaptant le tiroir de Farcot à la coulisse de Gooch, dans laquelle le coulisseau serait toujours à fond de course dans
un sens ou dans l'autre. Ce tiroir porte un taquet maintenu sur lui à frottement doux, et qu'il entraîne avec lui dans son mouvement jusqu'au moment où ce taquet vient buter contre une came ; un instant après la lumière est fermée.
Une vis fixée contre les parois de la boîte de distribution
replace le taquet dans sa position primitive lorsque le tiroir arrive à son élongation maximum en sens inverse. La variabilité de la détente est obtenue à l'aide de la. came, laquelle est mobile autour de son axe, et dont le profil est en développante de cercle.
Mais il est évident que si la lumière du tiroir n'est pas fermée au moment de son élongation maximum, elle restera ouverte tout le temps : les détentes faibles seront impossibles à obtenir. Cet appareil a de plus l'inconvénient de
procéder par chocs et d'amener une complication dans l'intérieur de la boîte de distribution, c'est-à-dire dans une partie de la machine qui n'est pas sous les yeux du mécanicien. Il ne peut être employé que dans le cas de machines très-lentes, et il ne peut être question de l'appliquer à des machines rapides ou dont le fonctionnement régulier doit être à l'abri de tout accident. C'est donc dans le groupe des distributions à deux tiroirs proprement dites qu'on a dû chercher un dispositif pou-