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SUR LA SUBDIVISION DE TLEMCEN.
NOTICE GÉOLOGIQUE
trouve ainsi affecter l'aspect de ruines anciennes plus ou moins étendues et des formes les plus bizarres. Cet effet est très-frappant, notamment sur la route de Tlemcen à Sebdou, à Bab er Bemel. Cet étage, dont les roches individuelles sont généralement imperméables, constitue partout dans son ensemble une véritable éponge, à cause des innombrables fendillements qui le traversent. Aussi y trouve-t-on beaucoup de cavernes plus un moins développées. La plus remarquable et la plus connue est la grotte des Ahl el Oued, à 112 kilomètres de Tlemcen ; on y observe de fort belles stalactites dont la plupart offrent des ressauts horizontaux qui les font ressembler à des troncs de palmiers. Cette disposition, due sans doute à des intermittences dans les sources, donne à cette grotte un caractère pittoresque tout particulier. L'étage qui nous occupe présente aussi une autre paiticula-
rite remarquable, celle de contenir beaucoup de puits
naturels. Il y en a notamment un très-profond sur la montagne qui domine Tlemcen. On l'appelle le Trou aux Pigeons; il a 5 mètres de diamètre à l'entrée, et sa profondeur surpasse 45 mètres, et peut-être de beaucoup. Cette particularité contribue beaucoup, pour sa part, à faciliter l'absorption des eaux pluviales. On a essayé d'employer comme marbres les calcaires de la base de l'étage. Les colonnes de l'église de Tlemcen y ont été prises; on n'obtient ainsi que des marbres communs, mais qui pourtant prennent assez bien le poli. Dans les environ de Lalla-Maghnia, il y a une couche rose, à pâte très-compacte et très-uniforme, qui pourrait sans doute recevoir une semblable application. 7° Terrain d'Aïn Requiza.
Néocomien inférieur.
Ce terrain n'occupe qu'une faible étendue dans la subdivision de Tlemcen, du moins parmi tout ce qui est reconnu
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d'une manière certaine. Il y a un îlot dans les environs de
Sebdou., un îlot infinitésimal à Lamoricière, et un autre encore moindre vers le marabout de Sicli Hainza ; la principale masse est à l'extrémité orientale de la subdivision, dans les environs cl'AIn Requiza. L'îlot de Lamoricière n'a guère qu'un hectare d'étendue ; il laisse voir des marnes grises entremêlées de minces bancs
calcaires qui ne sont guère, à vrai dire, que des couches marneuses un peu plus dures que les autres, et contient beaucoup de fossiles, des ammonites, des nautiles et surtout de nombreux échantillons de l'Ostrea Couloni. Sans la présence de ces fossiles, cet îlot se confondrait tout à fait avec les marnes miocènes du voisinage qui l'entourent du côté nord. Du côté sud, il s'appuie sur les couches de calcaire dolomitique qui, en ce point, plongent fortement du côté nord.
L'îlot de Sidi Hamza n'est qu'un reste insignifiant de roches néocomiennes ; c'est un simple témoin fort intéressant du reste, avec l'îlot de Lamoricière, car il prouve que la mer néocomienne Requiza s'est étendue dans le golfe formé d'une part par la pointe des Ouled Mimoun, et
-de l'autre par celle de Fellahs. Ce golfe était donc déjà dessiné dès la fin de la période jurassique ; d'autre part, la hauteur à laquelle se trouvent les traces néocomiennes, près du marabout de Sidi Hamza, indique une dénudation de ces couches fort considérable. L'îlot de Sebdou est formé, vers le bas, de marnes grises avec couches calcaires peu épaisses intercalées de place en
vers le haut, il est aussi formé de marnes, le plus souvent grises, mais dont quelques-unes sont vertes ou lie place ;
de vin, et les couches intercalaires, plus serrées dans le bas, sont formées par des grès rougeâtres. Les marnes les plus basses, ou plutôt les calcaires intercalaires, contiennent
beaucoup de polypiers et de baguettes d'oursin. Les relations stratigraphiques dé cet îlot avec les calcaires dolomi-