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NOTICE GÉOLOGIQUE
SUR LA SUBDIVISION DE TLEMCEN.
Elle est orientée N. 5° E. très-sensiblement et constitue une belle direction appartenant au système du Vercors. Vers Sidi Bel Kheir et un peu au sud, cette ligne limite très-nettement la zone cartennienne par un plan presque vertical, contre lequel sont venues se déposer les marnes helvétiennes. La zone cartennienne a donc formé fond de bassin en ce point. Ce genre de contact paraît être général sur le bord oriental de la zone. Toutefois l'îlot de Hammam Bou II' ara offre le mode de contact le plus ordinaire et passe nettement sous les marnes helvétiennes. Les deux formations sont donc nettement discordantes dans cette région;
L'assise suivante, à laquelle on ne saurait donner moins de 5o mètres de puissance, est entièrement formée de grès sableux blancs plus ou moins agrégés, contenant de minces couches de marnes blanches, sableuses et fortement salées. Les éléments de ces grès sont parfois assez gros pour faire des poudingues à petits éléments. L'assise suivante est beaucoup plus puissante que l'assise blanche, sans que je puisse donner pour cette puissance un chiffre même approché. Elle est aussi essentiellement arénacée ; mais son aspect est assez différent suivant les
l'Helvétie"' constitue la formation supérieure, et comme d'ailleurs il est très-sensiblement horizontal, la discordance est due certainement à un mouvement du Vercors parfaitement déterminé. J'ai reconnu ces faits de très-bonne heure, et comme je savais que les marnes à Ostrea crassissima étaient miocènes, mais que j'ignorais encore qu'il existât des couches miocènes plus basses, j'avais été amené d'abord à classer
priété naturelle de beaucoup de couches arénacées qui varient en même temps que la nature et la grosseur des éléments qui les constituent, suivant qu'on les examine plus ou moins loin des points dont proviennent originairement ces éléments. Ainsi, à Bled Chaba et aux environs, on ne
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la zone cartennienne dans l'éocène. Mais à la base de cette
zone, on trouve dans des grès calcaires, sur le bord de la Tafna, de grandes huîtres rondes que M. Pomel a reconnues comme appartenant à l'époque miocène.
La coupe de la zone est facile à faire en partant des
bords de la Tafna et remontant dans la vallée de la Mouilah. La plus basse assise que l'on aperçoive est celle des grès calcaires dont il vient d'être question, laquelle paraît avoir environ 2 o mètres de puissance. Sa relation directe avec l'assise suivante est masquée par les marnes helvétiennes; mais comme ladite assise reste élevée à l'est du mouvement du Vercors, ce qui se voit très-bien dans l'îlot voisin de Hammam Bou R'ara, je considère comme bien certain que ces grès passent dessous. Ils sont d'ailleurs directement discordants avec les marnes helvétiennes qu'ils supportent. Je ne puis donc avoir aucun doute sur leur attribution.
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points où on l'examine, ce qui n'est du reste que la pro-
trouve dans cette assise que des poudingues à gros éléments empruntés aux roches secondaires voisines ; des pou-
dingues aussi, mais plus atténués occupent la plaine de Munia; leurs éléments grossissent de nouveau en approchant de la bande secondaire du sud. Sur la rive gauche de la Mouilah, les éléments sont généralement plus atténués encore et l'assise passe à des sables jaunes rougeâtres plus ou moins argileux, contenant vers le haut des couches de grès minces très-faciles à partager en dalles. En allant vers
Nazis, on voit peu à peu les éléments grossir, et sur la route de li/arnia à Mazis, au point où elle traverse la Mouilah, on a affaire à des poudingues à éléments de moyenne grosseur.
Enfin on trouve au-dessus une assise de puissance médiocre formée par des calcaires plus ou moins fossilifères, alternant avec de petits lits marneux. Ces calcaires, d'ailleurs parfaitement stratifiés, sont généralement caverneux, tantôt ressemblant à du tuf, tantôt compactes et lamelleux, et alors blanc de lait, assez fréquemment siliceux. Cette