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SUR LA SUBDIVISION DE TLEMCEN.
NOTICE GÉOLOGIQUE
marnes oxschisteuses ressemblant à s'y méprendre aux bleuâtres. Toutefordiennes quand celles-ci sont grises ou peu sableuses fois les marnes de notre assise étant un plus âpre, ont, en y regardant bien, un aspect un peu s'habitue l'oeil si je puis m'exprimer ainsi. A la longue avec facilité. De plus assez à cet aspect pour le discerner intervalles plus ou moins on trouve dans ces marnes, à fins, dont larges, des couches de poudingues à élémentsnoires idenquelques-unes contiennent de grandes huîtres Cette assise marneuse tiques à celle de l'assise inférieure. continuité depuis le Maest très-épaisse ; on la suit en de rabthin , à l'altitude de 242 mètres jusqu'au sommet et elle s'élève Ras en Nadour, à l'altitude de 522 mètres, 66o mètres au moins encore au delà jusqu'à l'altitude de Comme d'ailleurs dans sur le flanc du Djebel Tadjerah. faibles, il n'est pas cette région les inclinaisons sont assez l'assise à moins de possible d'évaluer la puissance de qu'elle4épasse très3oo mètres au plus bas, et je crois
notablement ce chiffre. cette même assise marSur le flanc oriental du Sfyan ,
de poudingues, se neuse, avec quelques bancs isolés
près suivant la dimontre en bande mince dirigée à peu helvétiennes. sous les couches rection nord-sud, et passant Celles-ci, dans les gorges de l'oued Rached, contiennent éléments même des poudingues ou brèches dont quelques j'en ai notamsont empruntés au poudingue cartennien ; possible à ment reconnu un très-gros fragment sans erreur là un fait notala présence de grosses huîtres noires. C'est ble de discordance entre les deux formations. l'oued Sur le flanc nord du Sfyan , dans la vallée de de la vallée; Trallimet , l'assise marneuse occupe le fond Abd er Rahman, si l'on monte de là vers le marabout de Sidi couches de poudin« on rencontre vers le haut de nouvelles des huîtres noires; gues, dont quelques-unes contiennent médiocre grosseur et contiennent ils sont à éléments de
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des grès verdâtres. Si l'on monte, au contraire, vers Dahar el Ahafsa , on rencontre aussi des poudingues et des grès verdâtres, et tout à fait en haut, une assise de grès quartziteux rougeâtres. Le tout a bien au moins une centaine de mètres de puissance. Une particularité curieuse, c'est que sur les sommets au sud de Dahar el Ahafsa, et sur la même crête, on trouve quelques couches de poudingue dont les éléments sont d'énormes quartiers de calcaire Nasique; on prendrait même ces couches pour des calcaires jurassiques, tant ces éléments sont gros et jointifs, si une inspection attentive ne montrait par places le ciment, et si l'on ne trouvait dans le voisinage immédiat des poudingues à grosses huî-
tres noie-es.
Au confluent de l'oued Tralimet et de l'oued Khalloua , on.se trouve dans des poudingues avec grès, dont, par parenthèse, une couche à quelque distance en aval de ce confluent contient un petit affleurement ferrifère, lequel n'est qu'une forte imprégnation du grès. En remontant l'oued Khalloua on trouve aussi ces poudingues sur une certaine longueur ; mais sur là rive droite de l'oued , ils passent sous une assise de grès quartziteux qui constitue le Dj. Bouslah elle est semblable à l'assise qui couronne Dahar el Ahafsa, mais plus épaisse, car au Bouslah elle a au moins 100 mètres de puissance. Cette assise a dû avoir une certaine étendue, car il en reste un lambeau au milieu
même des calcaires du Sfyan. En somme, d'après les détails exposés ci-dessus, je crois que l'on peut établir ainsi qu'il suit la coupe du terrain cartennien dans les Tracas, savoir : 1° Première assise de poudingues terminée par des grès le plus souvent verdâtres, de faible agrégation, puissance 200 mètres au minimum 20 Assise marneuse avec quelques poudingues interca laires, puissance 5oo mètres au minimum ; 3° Deuxième assise de poudingues
avec grès peu