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SUR LI SUBDIVISION DE TLEMCEN.
NOTICE GÉOLOGIQUE
entre elles, ou qui du moins ne se distingueraient qu'après une étude minutieuse et suivie. Je ne parlerai guère que pour mémoire du grand îlot cl'Aïn Témouchent dont l'extrémité occidentale seule est
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Ce grand îlot, tant sur l'une que sur l'autre rive de la Tafna, est extrêmement épais dans son milieu, car il s'y est creusé des ravins étroits et très-profonds dont quelquesuns entaillent la masse sur une hauteur de 120 à 140 mè-
figurée sur la carte, et qui est situé tout entier dans la
tres. Sa surface supérieure a une pente générale vers la mer, très-prononcée surtout sur la partie de la rive droite de la Tafna ; là cette surface, qui supporte le quaternaire
ternaire; on en rencontre de vraies coulées en place bien nettement superposées à des couches quaternaires d'eau douce dont l'âge est attesté par les fossiles qu'elles contiennent. Vient ensuite le gros îlot de la Tafna, partagé en deux par cette rivière, et qui, à part cette interruption, s'étend de l'oued Bou Kourdan jusqu'à la limite orientale des Traras. Autour de cet îlot s'en trouve un assez grand nombre de petits, dont les deux plus notables occupent, l'un le .flanc sud du djebel Skouna, l'autre le djebel Necljaria. Dans tous ces îlots le basalte est très-nettement posé sur l'Helvétien,
marin, affleure presque le niveau de la mer qu'elle dépasse seulement de quelques mètres, et il en est de même sur
subdivision d'Oran. Aux environs d'Aïn Témouchent, il ne paraît pas douteux que les basaltes ne soient de l'époque qua-
et lui est par suite postérieur. D'autre part le grand îlot supporte le terrain quaternaire du littoral, tel qu'il a été décrit plus haut, et lui a fourni une très-grande quantité
de débris ; il lui est donc antérieur, et son âge est compris entre la fin de la période helvétienne et le commencement
du dépôt quaternaire marin. Toutefois dans la partie du grand îlot à l'ouest de
la
-Tatim., et dans le petit golfe qui occupe à peu près le milieu de sa limite sud, l'Helvétien dudit golfe contient des débris
basaltiques en couches de petits poudingues fins alternant au avec des couches blanches, tout comme à Nemours ou pied des Traras. Mais ce fait est unique sur tout le pourtour du grand îlot, où l'on voit partout ailleurs la nappe qu'elle ne basaltique, bien superposée sur l'Helvétien semble d'ailleurs avoir nullement dérangé. La seule conclusion a en tirer, c'est qu'il se trouve là confondu, dans l'îlot général posthelvétien, une certaine quantité de basalte antéhelvétien.
tout le pourtour de l'île de Rachgoun. Cette circonstance met actuellement la falaise quaternaire correspondante à l'abri de l'action des vagues. Je n'ai pu observer avec certitude au grand îlot, ni dans son voisinage, aucune trace de basalte quaternaire comme celui cl'Aïn Temouchent. J'avais cru d'abord en trouver dans les couches semblables à une coulée de laves que l'on aperçoit sur divers points de la falaise dans le quaternaire marin ; mais pour toutes celles de ces couches dont j'ai pu suffisamment approcher, je me suis convaincu que ce sont seulement des poudingues ou brèches à très-gros éléments formés par des blocs de basalte. Elles font donc partie du quaternaire au même titre que les autres strates qui le composent, et constituent de vraies couches et non des coulées éruptives. Rien de plus simple, d'ailleurs, que l'existence de ces couches qui sont des dépôts de pied de falaise.
Dans les environs de Nemours, il y a deux îlots principaux, l'un dominant la vallée de l'oued Bou Nou, l'autre occupant la rive gauche de la vallée de l'oued Razouani, et traversé par le principal affluent de gauche de ce dernier oued, à savoir l'oued Taima, qui vient de Sidi Brahim. Ici les basaltes sont antéhelvétiens, puisqu'ils ont fourni beaucoup de débris aux couches de cette époque. Il est
même à remarquer que dans l'oued Tahna, qui entaille très-profondément le massif éruptif, il y a un dépôt d'Hel-