Annales des Mines (1877, série 7, volume 12) [Image 80]

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SUR LA SUBDTVISION DE TLEMCEN.

NOTICE GÉOLOGIQUE

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me semble pas non plus très-importante en elle-même,

bien qu'elle puisse être très-marquée en étendue effective. 5° Les limites de l'Elelvétien du littoral avec les îlots plus anciens qu'il entoure ou sur lesquels il s'appuie, sont affectés également d'une certaine incertitude, surtout au contact de ceux des îlots qui sont marneux ou schisteux, parce que le bord de l'Helvétien est formé de leurs débris à peine agrégés qui se confondent plus ou moins avec les débris propres des roches. Cette cause d'incertitude est bien moins grave que les deux précédentes, et les erreurs qu'elle a pu entraîner sont à peine sensibles à l'échelle J'ai indiqué plusieurs fois dans le cours de ce travail que des îlots de terrains divers peuvent exister sans avoir encore été aperçus. Cela est vrai surtout pour le terrain crétacé dans la chaîne de Seba Chioukh et pour les schistes de la partie occidentale de cercle de Nemours. Il n'y aura d'autre remède à cela que des explorations nouvelles. Quant aux lacunes complètes encore existantes, la carte les indique naturellement. La plus intéressante, à remplir

est d'abord celle qui existe entre Nemours et les Traras; elle est peu étendue et n'exigera pas grand travail. Ensuite viendrait celle qui est constituée par la partie tout à fait occidentale du cercle de Nemours; mais en raison de la proximité de la frontière marocaine, c'est là, au moins actuellement, un pays difficile à parcourir avec le soin voulu. D'après les résultats obtenus ailleurs, j'estime que cette lacune exigera à elle seule un travail continu sur les lieux d'au moins deux mois. En somme, pourtant, les lacunes ne sont pas telles que je ne puisse raisonnablement espérer les remplir personnel-

lement quand le service ordinaire le permettra.

TROISIÈME PARTIE. SYSTÈMES DE DISLOCATIONS.

Outre les traces de plusieurs des systèmes de dislocations déjà entièrement reconnus et définis par M. Élie de Beaumont, on trouve dans la subdivision de Tlemcen des

traces bien marquées d'au moins trois autres systèmes nouveaux, dont deux définis par M. Pomel et un par moi, savoir

e° Le système de Nador, dirigé N. 400 0. environ et tombant au milieu du pliocène ; 2° Le système des Braz, dirigé N. 58° 0. environ, tombant dans la période quaternaire;, L'un et l'autre définis par M. Pomel, qui, en outre, a fixé l'âge du système du Vercors et celui, du système des Baléares et de l'Erymanthe ; 5° Le système du Djara, dirigé N. 56° E. environ, que j'ai défini comme direction, mais dont je ne puis fixer l'âge avec une précision complète. Je sais seulement que cet âge

tombe entre la fin du miocène et le commencement du Cartennien. Quelques indications me font même penser qu'il

serait postpyrénéen, ce qui resserrerait notablement les limites de l'incertitude, mais elles ne sont pas assez sûres. Je ne dirai rien ici des rapports de ces systèmes avec le réseau pentagonal, ce qui exigerait des développements

trop considérables. D'ailleurs je n'ai pu que préparer le travail qui devait me donner le moyen d'introduire dans la mesure des directions et dans leur comparaison une précision

suffisante. Je ne puis qu'indiquer dans la masse

énorme des mouvements existants les quelques lignes que j'ai reconnues le plus nettement et que je puis d'ores et déjà