Annales des Mines (1877, série 7, volume 12) [Image 107]

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ÉLEGTROESEMAPHORES

DE MM. LARTIGUE ET TESSE.

Nous avons indiqué ci-dessus Contrôle des agents. comment tous les mouvements exécutés par un poste sont

Le feu avant et le feu arrière de la lanterne donnent le signal rouge dans la direction voulue, lorsque l'un ou l'autre des grands bras est enclanché ou lorsqu'ils sont enclanchés tous les deux à la fois ; à cet effet une ouver-

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reproduits par les postes voisins d'une manière permanente; il en résulte une communauté de responsabilité et toute erreur est immédiatement contrôlée par des témoignages dont la concordance ne peut laisser aucun doute sur l'irrégularité commise. Illanceuvres automatiques. Les inventeurs ont aussi imaginé des dispositions permettant de faire manoeuvrer automatiquement les appareils par le passage même des trains, mais eu égard aux chocs que produisent les trains de grande vitesse, ils ne recommandent pas, quant à présent, ce mode d'emploi. Signaux à distance. Verrous et pétards. -L'énergie des efforts que l'on peut produire permet de relier la mani-

velle B des appareils à des tringles de transmission pour des signaux à faire à distance (voir fig. 13, Pl. VI); de même aussi la manoeuvre peut, par solidarité mécanique,

ture, munie d'un verre rouge, est pratiquée dans le corps du bras A (U) et dans le talon du bras B (U'). De cette manière les centres des 2 verres rouges viennent, dans la position d'enclanchement des 2 bras, se placer sur l'axe des réflecteurs paraboliques de la lanterne unique. Quant aux rayons donnés par les deux feux latéraux de la lanterne, ils sont rendus verticaux par des réflecteurs à 45° m et m' et éclairent les appareils de manoeuvre et les petits bras ; ces derniers sont à section verticale triangulaire, en sorte que leurs deux faces inclinées sont éclairées par les rayons verticaux. Le feu vert nécessité par le système de la double couverture est produit par un écran de cette couleur placé sur le bras et amené devant la lanterne, dans la position à 45°.

être subordonnée à la position de verrous, d'aiguilles, etc., ou amener sur la voie un porte-pétard pour confirmer le signal à vue. Ce signal à vue peut d'ailleurs être aussi confirmé au mécanicien par le sifflet électromoteur. Signaux de nuit. Éclairage des électro-sémaphores pour

Les électro-sémaphores, manuvrés la nuit exactement comme le jour, donnent, dans la position horizontale des grands bras, un feu rouge, et, dans la position verticale des grands bras, un feu blanc (pour le cas de la

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DEUXIÈME PARTIE.

Lignes à voie unique.

double voie.

double couverture visé ci-dessus, le ralentissement est indiqué par un feu vert) ; ces feux sont donnés dans l'une et l'autre direction pour les trains montants et les trains descenda nts.

Une lanterne unique à quatre feux, à verres

blancs et

à réflecteurs paraboliques L (fig. 1, Pl. V) suffit pour l'éclai-

rage complet de l'électro-sémaphore.

Protection des trains de même sens et de sens contraire. Tout ce qui a été rappelé ci-dessus pour la protection des trains circulant sur la double voie est applicable à la voie unique, puisqu'il y circule des trains de même sens qui doivent être protégés les uns contre les autres ; mais, en outre, il y a, sur la voie unique, à protéger les trains contre les trains de sens contraire. L'échange des dépêches réglementaires, lorsqu'il est bien fait,

évite l'introduction de 2 trains de sens contraires TOME Xli, 1877.