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ÉLECTRO-SÉMAPHORES MODIFIÉS, ETC.
ÉLECTROSÉMAPHORES DE MM. LARTIGUE ET TESSE.
de 8 ou de 5 kilomètres. Les frais pour amortissement et intérêts (6 p. s oo) varieraient dans les mêmes conditions de 35 à 63 francs par kilomètre.
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NOTE SUR LA MODIFICATION APPORTÉE AUX ÉLECTRO-SÉMAPHORES DE MM. LARTIGUE ET TESSE
L'étude qui précède montre que les électro-sémaphores permettent de réaliser le Block-system ,avec toutes ses variétés, sur les lignes à. double voie et sur les lignes à voie unique.
Les manoeuvres sont simples; les actions principales sont mécaniques ; le rôle de l'électricité est réduit à produire des effets dont le manque cause un surcroît de sécurité. Les conditions de prix, de personnel et d'entretien rentrent dans les conditions normales. Enfin, les signaux sont faits directenzent sur la voie sans transmission par des agents. La pratique a réalisé ce que les inventeurs avaient annoncé. Des essais prolongés faits sur les appareils en service ont montré qu'au double point de vue de la sécurité et de l'activité de la circulation, les électro-sémaphores de MM. Lartigue et Tesse réalisent un très-grand progrès.
DANS LE TYPE ADOPTÉ PAR LA C'. D'ORLÉANS.
Par M. R. ZEILLER, ingénieur des mines.
La compagnie d'Orléans vient d'installer sur la section de Paris à Brétigny, la plus chargée de son réseau, les électro-sémaphores de MM. Lartigue
et Tesse , mais avec la modification indiquée plus haut par M. Clérault (*) et imaginée par MM. Heurteau, ingénieur des mines at-
taché à l'exploitation, et Guillot, attaché au service télégraphique de cette compagnie. Le principe adopté étant Y absolute Block-system, et non, comme au chemin de fer du Nord, le permissive Block-system , il importait d'autant plus de se mettre en garde contre toute perturbafion possible dans le jeu des appareils, et c'est dans le but, non d'empêcher, mais de signaler toute irrégularité de fonctionnement qu'ont été conçues les dispositions nouvelles qu'il nous a paru utile de décrire ici avec quelque détail. Les renseignements que nous allons donner sont extraits, textuellement en grande partie, d'une note que M. Heurteau a eu l'obligeance de nous adresser. En analysant les fonctions des appareils de M. Lartigue, tels qu'il sont en service sur le chemin du Nord, on reconnaît aisément qu'il peut s'y produire deux genres de perturbations.
Il peut arriver d'abord que, par suite d'une circonstance (*) 'Voy, suprà, p. 220.