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ÉLECTRO-SÉMAPHORES MODIFIÉS, ETC.
MÉTALLURGIE DU NICKEL.
L'article 19 prévoit ce cas, en indiquant aux agents qu'ils n'ont pas à s'en préoccuper Art. 19. - Si le voyant intérieur d'un appareil n°i se mettait au rouge, la grande aile étant effacée, et sans que le carillon d'alarme de cet appareil n° a fût mis en action, le poste qui reçoit ce signal doit ne considérer ce fait que comme un dérangement accidentel dont il n'a pas à tenir compte.
Les autres dérangements qui pourraient survenir seraient des dérangements majeurs nécessitant une réparation des fils ou des appareils, et ce dernier cas, qui ne peut se pré-
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MÉMOIRE SUR
LA MÉTALLURGIE DU NICKEL Par M. BADOUREAU,
élève-ingénieur des mines.
senter que très-rarement, est prévu par l'article 20 cidessous Art. 20. - Si dans les cas prévus .'aux articles di, 15, 16,17,
INTRODUCTION.
18, le dérangement qui s'est produit persiste après l'exécution des
manuvres ci-dessus prescrites, et en général toutes les fois que l'agent responsable de la manoeuvre d'un électro-sémaphore constate dans son fonctionnement un dérangement autre que ceux lui sont prévus aux articles 14, 15, 16, 17, 18, ig ci deF_sus, cet agent doit prévenir par la voie la plus prompte le contrôleur du télégraphe de la section. Avis de cette circonstance est immédiatement donné pur la voie la plus prompte aux postes correspondants intéressés à la connaître. Jusqu'à l'arrivée du contrôleur du télégraphe, le service des appareils pour lesquels ce dérangement a été constaté, ainsi que celui des appareils correspondants, doit être suspendu. L'agent respon-
sable du service de l'électro-sémaphore doit alors, au moyen de la clef dont il est muni à cet effet, démonter la tringle qui commande la grande aile de son sémaphore, de manière à pouvoir la manoeuvrer à la main, et s'en servir provisoirement comme d'un disque manoeuvré à la main, pour assurer entre les trains qui se suivent l'intervalle de temps réglementaire.
On peut, dans ces conditions, considérer l'emploi des électro-sémaphores comme assurant parfaitement la sécurité, la modification due à MM. Heurteau et Guillot ayant fait disparaître les seules craintes qu'on pouvait encore avoir de perturbations dans leur fonctionnement, et ayant écarté toute cause de danger. 24 octobre 1877.
La découverte récente de mines de nickel en NouvelleCalédonie a donné à ce métal, surtout dans notre pays, une importance toute nouvelle. Dans le voyage de mission que j'ai fait l'été dernier en Italie, en Autriche et en Hongrie avec mes camarades de l'École des mines, MM. Roche, élève ingénieur des mines, et Moffre, ancien élève de l'École polytechnique, j'ai été à même d'avoir, sur la métallurgie du nickel, un certain nombre de renseignements directs ou indirects que j'ai réunis dans le présent mémoire. On exploite en Italie, dans le Val Sesia,, près de Varan°, Plusieurs mines de nickel; j'en ai visité deux. La première
est située à la Cevia et appartient au roi de Saxe. Elle fournit par an 800 tonnes de minerais, que, l'on concentre à
l'état de matte dans l'usine de la Sesia, près Varallo. Cette matte est expédiée à Oberseltlemma, en Saxe, où l'on fabrique des cubes de nickel et des verres bleus de cobalt. M. Fey, ingénieur du roi de Saxe, a eu l'obligeance de me montrer en détail l'usine de la Sesia, et de
me donner quelques ren-
seignements succincts sur l'usine d'Oberschlemma. La seconde mine de nickel que j'ai visitée dans le val Sesia est située à
Sella Bassa, et appartient à MM. Havemann et
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