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MÉTALLURGIE DU NICKEL.
MÉTALLURGIE DU NICKEL.
je n'aie à leur égard que peu de renseignements. Ces minerais ne contiennent pas de soufre ni d'arsenic ; ils ne contiennent pas non plus en quantité notable de cobalt ni de cuivre, bien qu'il existe aussi en Nouvelle-Calédonie des mines de ces métaux. Il résulte de là que le nickel que l'on extrait de ces minerais est plus pur que celui qu'on fabriquait jusqu'à ce jour et peut probablement se prêter à des applications nouvelles. Pour cette raison, il est souhaiter que le minerai oxydé exploité en Nouvelle-Calédonie se continue en profondeur et ne constitue pas seulement l'affleurement de filons sulfurés ou arséniés. Depuis leur découverte, les minerais de la NouvelleCalédonie ont été soumis à des procédés très-variés de traitement par la voie sèche et par la voie humide. Ces essais sont trop récents pour que l'on puisse conclure dès à présent quelle est la meilleure formule de traitement. Je serai aussi bref -que possible et je renverrai, pour les détails,
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le soufre ou l'arsenic, malgré l'inconvénient évident qu'il y a à introduire du soufre ou de l'arsenic dans des minerais qui en sont exempts. Cet inconvénient est moindre avec le
soufre que l'on peut plus facilement éliminer ultérieurement, mais, d'autre part, le soufre est moins efficace que l'arsenic pour extraire le nickel de son silicate. Dans tous les cas, j'estime que le traitement par le soufre ou l'arsenic est le meilleur procédé pour extraire économiquement et complètement le nickel contenu dans les scories et dans les résidus oxydés que peut fournir le traitement des minerais néo-calédoniens par la voie sèche ou par la voie humide.
aux brevets qui ont été pris depuis deux ans, et dont les
Traitement par la voie humide. -En présence des difficultés du traitement par la voie sèche, M. Christofle a essayé sur les minerais de la Nouvelle-Calédonie plusieurs procédés de traitement par la voie humide. On attaque le minerai par de l'acide chlorhydrique, puis on précipite le nickel seul à l'état d'oxalate que l'on calcine au creuset brusqué. Ce procédé réussit bien, mais il a l'inconvénient
principaux portent les
de consommer de l'acide oxalique qui est un réactif coûteux.
numéros suivants : 111.552 111.591, 112.182, 112.579, 112.661, 112.735, 113.95, 115.725, 116.407, 117.211. Traitement par la voie sèche. - M. Garnier se propose de réduire le silicate de nickel par le charbon, et il a trans-
On lui en a substitué un autre qui évite l'emploi de
ce
réactif : après avoir attaqué le minerai, on précipite le fer et l'alumine, puis on précipite le nickel à l'état de protoxyde ou de sesquioxyde. La difficulté de ce traitement provient
formé pour cet usage l'usine de Septèmes près Marseille,
de l'acide sulfurique que l'on introduit par l'emploi de
Il traite le minerai de Nouvelle-Calédonie par plusieurs méthodes imitées de la métallurgie du fer, et fabrique du nickel métallique et un carbure fondu de nickel qui est une véritable fonte de nickel, et qu'il transforme par un affi-
l'acide chlohydrique du commerce et qu'il faut éliminer afin
nage ultérieur en nickel industriellement pur. Mais le nickel est beaucoup plus voisin, par ses propiétés, du cuivre que du fer, et il a beaucoup moins d'affinité pour le carbone et pour le fer que pour le soufre, l'arsenic, l'antimoine et le cuivre ; je ne crois pas que le fer et le charbon soient des véhicules bien choisis pour entraîner le nickel, et je crois qu'il vaudrait mieux employer comme réducteur
que le nickel soit exempt de soufre. Le nickel obtenu par ces différents procédés présente un grand degré de pureté. En voici une analyse due à M. Riche : Ni.
97,75 1,25
Si. Mn
0,5.14
o,36
99,9°
Ce métal s'écrase sous le marteau sans se briser, ce qui