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MÉTALLURGIE DU NICKEL.
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MÉTALLURGIE DU NICKEL.
creusets sont chauffés ensemble dans un four à vent de
om,7o sur om,5o et de om,5o de profondeur. La fusion dure deux heures. On obtient un bouton de speiss que l'on pèse et qui présente la formule (Fe, Cu, Ni, Cu)" As. On met le bouton dans une soucoupe de terre réfractaire avec un peu de borax et l'on chauffe au moufle en donnant de petits mouvements pour faire partir les crasses. Le fer, le cobalt, le nickel et le cuivre se scorifient successivement, de sorte
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Quand on a affaire à des matières riches en soufre ou en cuivre, on commence par les griller dans un petit creuset de charbon. Pour préparer ce petit creuset de charbon, on emploie du charbon de bois de pin sylvestre taillé sous forme de parallélipipècles de om, 1.5 de long et de Orn,02 sur
om,o5 de section. On y taille de petites cavités hémisphériques de om,o 2 de diamètre. La matière à griller est placée
dans ce petit creuset et on l'y soumet à une douce cha-
que les scories présentent les couleurs suivantes : noir, bleu, brun, vert bleuâtre. On interrompt cette opération un grand nombre de fois pour peser le bouton. Parmi ces pesées on en choisit trois qui correspondent, autant que possible, à la fin de la scorification du fer, à la fin de la scorification du cobalt, à la fin de la scorification du nickel. Cette dernière donne le poids de l'arséniure de
leur. De temps en temps on l'écrase et on la retourne. Première opération. On mélange 2 volumes de la poudre crue ou grillée avec 5 volumes de flux arsenical et l'on met le tout dans la cartouche de papier, on ferme celleci et l'on nettoie avec la cartouche fermée le mortier d'agate où s'est fait le mélange de la poudre et du flux. On place alors la cartouche dans un petit creuset de charbon préparé comme il a été dit plus haut. En tenant le charbon de la main gauche au moyen d'une pince et le chalumeau de
les trois nombres obtenus respectivement par
la main droite, on envoie sur la cartouche de papier la pointe de la flamme intérieure du chalumeau. Le papier
cuivre Cu"As, et par différence on ale poids de l'arséniure de nickel Ni'As et de l'arséniure de cobalt Co4As. On multiplie
!eg, et l' on a ainsi le poids du cuivre, du nickel et du cobalt. § 3. - Essai au chalumeau pratiqué à Scopello.
Le chimiste de l'usine de Scopello fait avec beaucoup d'habileté l'essai quantitatif des maltes au chalumeau, en n'opérant que sur un décigramme de matière pulvérisée. On emploie comme fondant un flux arsenical fermé d'un mélange à volumes à peu près égaux des matières sui. carbonate de vantes : arsenic, cyanure de potassium, soude, borax fondu, charbon de bois pilé fin. On prend trempée une feuille de papier à cigarettes, préalablement de soude, et l'on en faitune dans une dissolution concentrée On petite cartouche au moyen d'un petit manche en bois. d'esbrûle dans la lampe un mélange, par parties égales, prit-de-vin à 95 p. î oe et d'essence de térébenthine rec. tifié.e.
se brûle, la masse se fond, le charbon et le cyanure de potassium réduisent le nickel, qui apparaît d'abord sous la
forme d'une éponge métallique au milieu de la masse. Puis le nickel s'unit à l'arsenic et donne un speiss qui se concentre sous forme d'une petite perle. Cette opération dure u minute et demie. On laisse un instant refroidir et avec une pince, avant que le borax ne soit solidifié, on saisit la perle de speiss. On la trempe dans l'eau et on la regarde à la loupe. Quand le speiss est exempt de cuivre, la perle est ronde, mais quand il en contient la perle présente des facettes comme un cristal de grenat. On met cette perle de speiss Deuxième opération. avec du borax dans un second creuset de charbon et l'on envoie dessus le milieu de la flamme extérieure du chalumeau. Le fer se brûle, l'arsenic se volatilise en partie à l'état d'acide arsénieux et reste en partie dans la scorie à