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FLORE HOUILLÈRE.
des localités que nous comme dans un certain nombre Zwickau, Wettin , etc. ; avons citées plus haut, telles que de l'étage sousen un mot la flore est nettement celle indiquée plus haut. supérieur, telle que nous l'avons ont disparu, noA Saint-Étienne les espèces moyennes grande masse des Sigiltamment les Lepidodendron et la dominent. Cette circen. laires, et ce sont les fougères qui les bassins du stance est assez remarquable, car dans tous principalement centre de l'Europe la houille est constituée Sigillaires, et la cessation des coupar des Sélaginées et des supérieure des dépôts coïnciches de charbon à la partie le plus grand dévedant avec l'extinction de ces plantes et en avait conclu loppement de la famille des Fougères, on généralement les plantes de souvent que celles-ci, ou plus à former de la la flore supérieure, avaient été peu propres et les fougères ne
houille. Or à Saint-Étienne les Coalaïtées en empreintes dans se montrent pas seulement abondantes houille est réelle-
les schistes, mais on reconnaît que la de Corment formée de leurs débris, feuilles et écorces de fougères, et dans les daïtées, tiges, pétioles et rachis par des écorces et couches supérieures constituée surtout n'est donc pas la nature du bois de Calamodenclrées. Ce la vigueur de la végétation des plantes, mais la richesse et compte pour expliquer qu'il faut faire entrer en ligne de l'importance des dépôts.
de la France. Étages houillers supérieurs progressifs de la flore dans les
En suivant les changements complétant en. couches successives du bassin de la Loire et autres bassuite ses observations par l'étude de quelques dans les terrains sins, M. Grand'Eury est arrivé à distinguer certain nombre d'éhouillers supérieurs de la France un végétation. tages caractérisés par l'ensemble de leur est l'étage de RiveLe premier, en partant de la base, grande abondance de-Gier, dont la flore renferme déjà une
TRAVAUX DE M. GRAND'EURY.
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de fougères, mais parmi elles quelques moyennes telles que le Nevropteris flexuosa; on y espèces trouve encore les Lepidodendron Sternbergii et Lepidophloïas laricinus, les Sigillaria tessellata et elegans, et beaucoup de Stignwria ficoïdes. Les couches houillères du Briançonnais appar-
tiennent à cet étage, qui représente la base du terrain houiller supérieur. Le second, l'étage des Cévennes, offre encore une flore sous-supérieure, mais dans laquelle les plantes moyennes sont de plus en plus subordonnées aux autres ; les Pecopteris névropteroïdes y arrivent à leur maximum, tandis que les Pecopteris cgathéo7des n'y sont pas encore en possession de toutes les espèces par lesquelles ils seront représentés un peu plus tard ; de même les Odontopteris ne font que commencer, tandis que les Sélaginées inférieures persistent encore. L'étage des Cordaïtées, qui vient ensuite, forme le passage entre le terrain sous-supérieur et le terrain supérieur
proprement dit, se rattachant pourtant mieux à celui-ci qu'a celui-là; c'est lui qui forme la base du système de Saint-Étienne. Il est caractérisé par la prépondérance des Cordaïtées, comme son nom l'indique; les Dicranophyllunt
y sont fréquents; le Pecopteris polymorpha y est très-abondant; les Sigillaria, au contraire, sont en petit nombre, ainsi que les Stigmaria. Dans l'étage des Filicacées, qui correspond aux couches moyennes et à une partie des couches supérieures de SaintÉtienne, ce sont les fougères qui dominent par leur masse, par le nombre de
leurs genres 'et de leurs espèces, et
qui forment le trait principal de la végétation ; les Peco-
pteris névroptéroïdes commencent à décliner, mais les Pecopteris cyathéoïdes, les Odontopteris et les Callipteridium
Sont à leur maximum, accompagnés de Doleropteris, de Poa-Cordaïtes et de Dory-Cordaïtes. L'étage des Calamodendrées, qui lui succède, est supra-