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FLORE HOUILLÈRE.
TRAVAUX DE M. GRAND'EURY.
encore plus complète de l'ensemble de la végétation. M. Grancl'Eury fait remarquer que dans un même bassin la nature des roches paraît exercer une influence sur la
à faire par faisceaux de couches devront nécessairement différer de l'un à l'autre. C'est en tenant compte de ces diverses considérations que M. Grand'Eury est arrivé à classer et à grouper les différentes couches du bassin de la Loire. Ce bassin comprend, au point de vue géologique, trois grandes divisions, qui sont, de bas en haut, le système de Bive-de-Gier, le conglomérat qui le recouvre, et le système de Saint-
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distribution des plantes fossiles, ce qui n'est pas bien surprenant, puisque, suivant le mode de sédimentation, tel ou tel genre de débris végétaux devait se déposer de préférence au fond de l'eau; en outre, la nature du sol pouvait être plus favorable à certaines plantes qu'à d'autres, et l'on remarque, par exemple, à Saint-Étienne, que les Corclaïtes se montrent plus abondantes et les Calamariées plus rares au contraire dans la région orientale du bassin, où les roches sont plus micacées. Dans une même couche, le mode de groupement des plantes variera d'un point à un autre, une espèce dominant ici et une autre là, comme on l'observe dans la flore actuelle. D'autre part, les conditions
ayant pu changer sensiblement entre le dépôt de deux strates consécutives, on pourra trouver entre leurs flores, sur la même verticale, des différences brusques, tandis que sur un autre point ces différences seront beaucoup moins accusées. Il y a là des causes d'erreur qu'il importe d'é-
carter en étudiant sur une étendue suffisante la flore de chaque niveau et en tenant bien compte de toutes les plantes qu'on rencontre, de leur proportion quantitative et de leur mode d'association. Il pourra arriver parfois qu'un niveau soit uniformément caractérisé par une certaine espèce, qui manquera dans les couches voisines, et fournira ainsi un repère assuré; mais il ne faudra pas vouloir trop généraliser ce genre de caractère, qui risquerait d'être en défaut ailleurs. Il ne faut pas croire, du reste, que la classification reconnue dans un bassin par les changements successifs de la flore puisse être appliquée sans modification dans un autre; l'ensemble de la végétation paraît bien avoir varié partout de la même manière, mais les condi-
tions de dépôt ayant pu n'être pas les mêmes dans
deux
bassins différents, les coupures à établir et les groupements
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Étienne.
Système de Rive-de-Gier. - On a vu qu'il est caractérisé par une flore différente de celle du système stéphanois, les plantes moyennes, et notamment les Sigillaria, y jouant encore un rôle assez important. Or on retrouve ces plantes dans quelques lambeaux vers le bord septentrional du bassin, au nord-est et au nord-ouest de Saint-Étienne, notamment à la Poizatière, au Grand-Recou, à Chapoulet, à Monteux, à Ecullieux et à la Maison-Blanche. De même, du côté de l'est, on rencontre de nouveau, sur le prolongement du bassin, les empreintes caractéristiques de l'étage deRive-de-Gier, à Fontanas, à Manévieux et à Saint-Martinde-Cornas.
Enfin le petit bassin de Communay, sur la rive gauche du Rhône, paraît devoir appartenir au même stage; cependant sa flore a peut-être encore plus de rapports avec celle des couches de La Mure, qui doivent, comme on l'a vu, être rattachées à l'étage des Cévennes. Conglomérat. - L'assise de grès, d'une puissance d'environ 2 oo mètres, qui forme le toit de la grande couche de Rive-de-Gier, doit être considérée comme appartenant encore au système inférieur. Elle est recouverte d'une masse de conglomérat, épaisse en moyenne de 3oo mètres, à la base de laquelle se trouvent, en divers points, des nappes de roches éruptives connues dans le pays sous le nom de talourine, et dont l'apparition a été accompagnée d'éruptions de sources siliceuses, qui ont formé les bancs de
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