Annales des Mines (1877, série 7, volume 12) [Image 206]

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EMPLOI DU MICROSCOPE POLARISANT

cristaux rapportés à leur forme simple p, ni, t, h g1; il conviendra de leur ajouter par la pensée les modifications habituelles dont ils sont susceptibles. Il est facile d'ailleurs de voir que, quel que soit le système cristallin considéré, toutes les zones composées de sections, symétriques par rapport à deux axes de figure rectangulaires, s'éteignent suivant ces deux axes ; dans ce cas l'extinction est, à proprement parler, indépendante de la position des axes optiques, etle nombre de ces zones est d'autant plus grand que le système est plus symétrique. Dans le système cubique, toutes tes sections satisfont à cette symétrie. Dans les systèmes quadratique et hexagonal, on n'y peut faire rentrer que certaines zones dont les arêtes (*) sont perpendiculaires à l'axe principal et la zone passant par cet axe. Dans le système orthorhombique, les trois zones pg phi, Mt, satisfont seules à ces conditions de symétrie ; dans le système monoclinique, on ne trouve plus que la zone ph, qui soit dans ce cas, et toutes les zones du système triclinique sont dissymétriques. En résumé, toutes les sections symétriques par rapport à deaz axes rectangulaires, et appartenant à une zone composée de pareilles sections, s'éteignent suivant leurs axes de ligure. Les sections symétriques par rapport à deux axes rectangulaires et n' appartenant pas à une zone composée de

pareilles sections, ne s'éteignent pas en général suivant leurs axes de figure. Plus les systèmes cristallins sont symétriques, plus ils possèdent de sections du premier genre ; moins ils en présentent du second. La réciproque est vraie pour les systèmes dissymétriques.

Ces considérations se déduisent de l'examen des surfaces enveloppées par les plans découpant des rectangles ou des losanges dans un prisme à base de parallélogramme. (*) Nous appellerons arête d'une zone, la droite à laquelle ses ±,?etions restent narallèles.