Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
460
EMPLOI DU MICROSCOPE POLARISANT
A LUMIÈRE PARALLÈLE.
terons de l'approximation obtenue en faisant tourner l'el-
hémitropes coïncide à peu près avec la phase de cette zone pour laquelle un microlithe d'albite s'éteint près de sa longueur; aussi le maximum est-il relativement petit ; il n'atteint pas la moitié de l'angle d'extinction (19°) maximum d'un microlithe d'albite, rapporté à sa longueur. On peut vérifier directement, au moyen d'une épure, que ces conclusions sont, pour l'albite, suffisamment approximatives; cependant en réalité le maximum absolu paraît atteindre des valeurs voisines de 12°, entre les extinctions successives de deux lamelles hémitrophes, et il correspond
lipsoïde d'élasticité de l'albite d'un angle Z111=4°28' autour du diamètre PO (fig. 53). L'arête pg, se trouvera alors contenue dans le plan de la normale optique et de l'axe d'élas-
ticité moyenne, et fera avec la normale optique un angle MN; on peut considérer MN comme sensiblement égal à 'Le; yo est donc voisin de 190. En nous reportant à l'épure générale, Pl. VIII, fig.9, nous voyons que cette valeur initiale de l'extinction est un maxi-
mum, et que l'angle d'extinction décroît, sans passer par un maximum ou un minimum, jusqu'à devenir nul pour le plan de la zone contenant la bissectrice. Pour se rendre compte de l'extinction de deux lamelles hémitropes d'albite, rnâclées suivant la loi de l'albite, dans
la zone pg, il suffit de constater (Pl. X, fig. 54) que la courbe des extinctions de la seconde lamelle est simplement en retard sur la première d'environ 5o° et d'ailleurs identique avec elle. On en déduit des conclusions analogues à celles qui ont été exposées à propos du microcline : pour x=15°, le plan de zone coïncide avec mi, et les deux courbes se coupent; l'extinction des deux lamelles est simultanée. Pourx,--_-105°, le plan de zone est très-voisin des plans p et p', et l'angle compris entre les extinctions successives des deux lamelles, à peu près égal à 7 à 8°, se trouve être un maximum ou un minimum; seulement ici nous ne pouvons plus affirmer que les deux courbes tournent leur concavité ou leur convexité vers l'axe des x; le seul fait évident est que le rayon de courbure est très-grand; par suite la valeur trouvée doit se conserver longtemps, et elle est voisine du maximum absolu. La fig. 55, Pl. X, rend compte de ces diverses circonstances; contrairement à ce qui a lieu pour le microcline, on voit que pour la zone pgi, dans l'albite, l'angle maximum compris entre les extinctions successives de deux lamelles
461
à peu près au plan de zone dans lequel un des cristaux s'éteint suivant sa longueur; la symétrie de chaque courbe n'existe pas en réalité par rapport au plan perpendiculaire à la bissectrice ; et le plan de zone correspondant à l'extinction suivant la longueur pg, des microlithes est plus voisin du plan g, que le plan contenant la bissectrice. Remarquons du reste qu'une fois la courbe des extinctions du premier cristal construite graphiquement, on en déduit celle du second, en prenant simplement une courbe symétrique par rapport au plan g,. Zone perpendiculaire à g,. En partant des données précédentes et au moyen du procédé graphique, on recueille sur cette zone les données suivantes : dans le plan choisi pour origine (fig. 56, pl. X) , contenant l'arête de zone et l'arête pgi, par conséquent très-voisin de p, l'extinction a lieu, d'après l'épure, à 4° (pour2V=78°); en effectuant la rotation
de la zone dans l'angle obtus (égal à 1020) compris entre le plan d'origine et le plan de zone contenant la bissectrice, on voit l'angle d'extinction diminuer d'abord ; il est nul pour x=-26° environ ; puis la courbe croît en sens inverse ; dans le plan perpendiculaire à pg elle atteint une valeur de 15°3o' et passe 10° plus loin, pour x -=_1000, par un maxi-
mum d'environ 15°45'; ensuite la courbe décroît régulièrement jusqu'au plan contenant pg où elle retrouve sa valeur initiale changée de signe.