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ÉTUDES SUR LES HAUTS-FOURNEAUX.
FORMES ET DIMENSIONS DES
n'atteignent pas 240 mètres cubes, le volume intérieur par tonne approche de 11 mètres cubes, mais aussi le rapport H
= 2'59.
Par contre, dans les fourneaux au coke de Pen-
sylvanie où le profil élancé n'est pas complétement abandonné, le volume par tonne de fonte n'augmente que peu quand les fourneaux triplent de capacité intérieure. De tous ces faits nous concluons donc que 10 Pour des fourneaux ne dépassant pas 15o a 200 mètres cubes, une augmentation de volume, le profil restant élancé est généralement accompagnée d'une augmenta, )D
tion proportionnelle de production.
Au contraire, si le profil élancé devient trapu, l'augmentation de production est d'autant moins forte, pour une augmentation donnée de volume, que le profil est devenu plus trapu. 20 Pour des fourneaux dépassant 200 mètres cubes,
même si le profil reste élancé, l'augmentation de production n'est plus proportionnelle à l'augmentation de volume. 5° Pour des fourneaux monstres, des variations de 5oo
it
Loo mètres cubes de capacité intérieure ne sont même pas accompagnées de variations dans la production par 24 heures. Le seul résultat obtenu est une vitesse moindre des matières, sans même qu'il soit réalisé de ce fait d'économie de combustible. L'expérience a donc condamné l'exagération de volume des fourneaux ; elle a prouvé que s'il y avait avantage à augmenter les dimensions, il fallait aussi savoir les maintenir dans des limites relativement restreintes 60 à 70 mètres cubes pour des fourneaux au charbon de bois dont la hauteur ne peut guère dépasser 16 mètres; 18o à 200
mètres cubes pour des fourneaux au coke dans
DAUTS-FOURNEAUX.
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le cas où les cokes et minerais permettent d'atteindre la hauteur maximum de 20 mètres. On ne peut réellement reconnaître aux fourneaux monstres qu'un seul avantage, c'est celui d'être très-peu sensibles aux variations accidentelles qui peuvent se produire dans l'état de siccité des combustibles et minerais. Quelques charges humides passent complétement inaperçues; les fourneaux emmagasinent la chaleur comme les volants la force vive des machines; mais pour obtenir cet effet utile, il n'est pas nécessaire d'aller jusqu'aux dimensions des fourneaux monstres. Les dimensions de 200 mètres cubes suffisent déjà pour remplir ce rôle. Restreignant ainsi de plus en plus les limites entre lesquelles peuvent varier les dimensions et profils des four-
neaux, nous en arrivons à examiner spécialement les profils élancés, et nous chercherons à justifier l'importance que nous leur attribuons. Le tableau comparatif des fourneaux de Clarence Works montre que le passage du type de 1853, fourneau trapu
, au type de
1865,
fourneau élancé (
)
a réduit la consommation de 1.45o à1.125 kilog. par tonne. L'année suivante on a pu réduire de 100 mètres cubes la
capacité du fourneau, mais en accentuant le profil élancé = 4,7 au lieu de 4) sans amener d'augmentation dans la consommation. Ainsi donc c'est au profil, et non à la capacité intérieure, que doit être attribuée la marche avantageuse. Poussons encore plus loin la comparaison des deux fourneaux de 1855 et 1866 que nous avons déjà examinés dans nos Éludes sur les hauts-fourneaux (Ann. des mines, 7' série
t. II).
Le grand four (très-élancé
H D
=4,7) a sur le petit