Annales des Mines (1877, série 7, volume 12) [Image 249]

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FORMES ET DIMENSIONS

ÉTUDES SUR LES HAUTS-FOURNEAUX.

L/ 8/

DÉSIGNATION

DATE. HAUTEUR.

des

VOLUME.

fourneaux.

Treibach 'freibach .

llieflau (Franzjoseph).. . . .

Ilieflau

Joseph .

VOLUME

de la hauteur

par tonne de fon te

produite par au ventre 24 heures. au diamètre,

naht C.

CONSOM-

NATION.

kilog.

'2,00

53,0

i,37

35,0

4,1;0

1,95

750

14,56

50,0

5,73

2,50

000

11,35 15,16

1875 1875

(Franz-

mit. C. 28,5

RAPPORT

4,51 4,81

1873 1875

'2,614

800

600 à 691

Les autres foui neaux d'Eisenerz, Hieflau, etc., donnent tous les mêmes résultats. On pourrait peut-être attribuer ces résultats avantageux à la facile réductibilité des minerais et à la grande fusibilité de leurs gangues; on pourrait être tenté de mettre le profil plus ou moins hors de cause; mais des observations directes ont prouvé que l'emploi d'un four trapu augmentait de suite les consommations.

A Hieflau, en 1855, on substitua à un fourneau de 5 imèt. cubes de capacité pour lequel le rapport

H

était 4,51,

un fourneau de 47 mètres de capacité, de même hauteur, mais où le rapport

H

DES

lequel le rapport H

était descendu à 5,57. Tous les autres

éléments restant les mêmes, le fourneau était devenu plus trapu, immédiatement on constata une augmentation Si notable dans la consommation qu'on dut mettre hors et reprendre les anciennes dimensions. Depuis lors, instruit par l'expérience, c'est par l'élévation des fourneaux qu'on produisit l'augmentation de volume ; on a ainsi réalisé de notables économies de combustible, et atteint une régularité remarquable de marche. J'observerai cependant qu'on peut dépasser également

les limites comme élancement de fourneaux. Nous en avons un exemple dans le fourneau de Trofayach, pour

HAUTSFOURNEAUX.

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6,2. La hauteur de 15m,80 dans le cas de charbons de bois friables et de minerais menus devient excessive, le vent ne pénètre plus que difficilement la masse fortement comprimée ; marcher avec une pression de aussi est-on obligé de. vent excessive, ce qui, comme nous savons, altère les qualités de la fonte, et rend, 'de plus, la répartition uniforme

des gaz difficile. Les fourneaux élancés ne conviennent pas seulement au traitement des minerais faciles à réduire, comme ceux de Styrie, les tableaux ci-dessous et les montrent les mêmes types adoptésplanches XI et XII nous en Suède (Finspong, Swartnas) pour des minerais oxydulés compactes très-irréductibles ; en Toscane, à Follonica, pour des minerais peu réductibles également. On sait combien neaux étaient réputés autrefois pour leur ces derniers fourgrande production.

et leur faible capacité. Or. le rapport !! égale 4,24, et il D

monte à 5,55 à Finspong. Ces mêmes profils élancés se retrouvent encore dans les anciennes usines des Vosges ; ainsi on a A mertzwiter, le rapport I) égal à 4,57. A Jaegerthal 40.0. A Mutterhausen 4,46. Dans les anciens fourneaux du Châtillonnais et du Doubs, me rapport H

5 variait aussi entre 4 et 5, et oscillait le plus

souvent autour de 4,5 ou 4 ,5. Pour les fourneaux au coke, nous avons vu qu'il en est de même; partout, dans la Moselle, dans le bassin de la Loire, comme en Angleterre, l'adoption de profils ordinaires se rapprochant des formes H trapues variant entre 5 et 5,5, D

et surtout l'adoption de profils très-trapus H 5 <3 de mauvais résultats. TurE XII, 1877.

a donné-