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NOUVEAU FOUR A PUDDLER
A AIR CHAUD ET VAPEUR SURCHAUFFÉE.
NOTICE
A tort ou à raison, son usage ne s'est pas généralisé; nous-même, nous n'y recourions qu'exceptionnellement
SUR
UN NOUVEAU FOUR A PUDDLER A AIR CHAUD ET VAPEUR SURCHAUFFÉE Par III. F. LEMUT, Ancien élève breveté de l'École nationale des mines.
Il n'est pas d'ingénieur qui n'ait été frappé de l'imperfection manifeste de certains appareils métallurgiques, le four à puddler surtout, dont il faut rafraîchir les parois au dehors, tandis qu'on dépense d'énormes quantités de combustible pour les échauffer au dedans. 11 n'est pas un métallurgiste qui n'ait eu la pensée de recueillir la chaleur à la que les fours rayonnent à l'extérieur et de la ramener grille. Il ne paraît pas cependant que l'on ait réussi à trouver jusqu'ici ne s'est une solution satisfaisante, car aucune imposée à la pratique des forges. Depuis bien des années, nous avons, comme bien d'autres sans doute, alimenté la grille de nos fours à puddler par de l'air échauffé au contact des soles. Il nous suffisait et de ne pour cela de fermer le cendrier par une porte, de l'air ayant circulé sous les laisser arriver à la grille que conduits plus soles dans toute la longueur du four, par des ou moins sinueux. Cette circulation d'air est doublement utile, puisque la chaleur qu'elle apporte au foyer est enlevée à des parois
qu'il est nécessaire de rafraîchir. Son effet toutefois est insuffisant et même peu sensible, la température de l'air n'étant point assez élevée.
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quand, il y a quelques mois, nous eûmes connaissance d'un
appareil construit sur le même principe par M. Fabre,
directeur des usines de Pamiers, (Ariége). On nous assura que ce système produisait à Pamiers une économie de combustible de 5o et même de 55 p. loo, ce qui nous disposa
tout d'abord à en faire l'essai. Cependant, après avoir étudié les dessins de M. Fabre, nous reconnûmes que son appareil ne permettait pas de donner à l'air la haute température dont nous avions besoin. Nous avions en vue, en effet, la production d'une certaine proportion de gaz à l'eau, et pour y parvenir utilement, il ne nous suffisait pas que l'air fût chauffé à 5oo°, ni même,
comme à Pamiers, à 3500. Dans l'appareil que nous allons décrire, le courant d'air
débouchant sous la grille fond le zinc en peu d'instants. Sa température oscille entre 45o° et 5000. Grâce à cette température élevée, il nous a été possible de faire arriver sous la grille de la vapeur surchauffée, et de réaliser par sa décomposition une économie de combustible très-importante. A cette économie se joignent d'autres avantages que l'expérience a révélés et que nous relatons plus loin. DESCRIPTION.
Notre appareil est disposé de telle sorte que l'air et la vapeur n'affluent sous la grille qu'après s'être échauffés au contact des diverses parties du four qu'il est utile de refroidir, savoir : i° Le fond et les parois latérales du cendrier; 20 Les autels du four et les parois contiguës aux autels ; 50 La sole du petit four ou cassin, le rampant qui le précède et celui qui le suit ; 40 La sole du four à puddler proprement dit.