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ROCHES.
REVUE DE GÉOLOGIE.
M. Schmid a d'ailleurs examiné au microscope les kaolins de la Thuringe et a reconnu qu'ils sont essentiellement formés de la molles brisées et usées, paraissant provenir de micas. Les analyses précédentes montrent que leur composition n'est pas constante; mais cela tient sans doute à des différences dans
leur état d'altération; car on peut les considérer comme des pseudomorphoses produites par des actions à la fois mécaniques et chimiques : quoi qu'il en soit, ce sont des hydrosilicates d'alumine que M. Schmidt distingue d'une manière générale sous le nom de Kaolinites.
La kaolinite d'Eisemberg serait du reste représentée par la for-
mule a qui est aussi celle de la kaolinile type d'Aue; celle de Weissenfels p contiendrait seulement les trois quarts de l'eau de la précédente et celle de Pitzschendorf y n'en contiendrait plus que moitié. En outre la kaolinite de Martinrode aurait pour formule En définitive M. Sc hmi d admet quatre formules ou quatre espèces différentes pour les kaolinites de la Thuringe
/no
a
2 Al203 + 4 Si02
6
2 Al20, + 4 Si02 + 3 HO 2 Al203 + 4 S102 + 2 HO 2 Al203 + 6 Si02 + 4 HO
Y
intercalés dans les phyllites de l'Erzgebirge Saxon, aux environs d'Aue et de Tharandt; il les divise en schistes verts à amphibole, avec hornblende, épidote, fer titane, quartz, orthose, anorthose, et en schistes verts à chlorite, dans lesquels ce minéral remplace l'orthose, sans résulter de sa décomposition. L'auteur signale l'abon-
dance de l'apatite, et la présence de feldspath non altéré dont les cristaux sont remplis de microlithes et souvent aussi d'inclusions liquides.
Schiste micacé. YORK.-Des schistes micacés du comté d'York, en Pennsylvanie, ont été analysés dans lelaboratoire du Dr G e nth (i),Ilsappartiennent à la variété de schiste qui est habituellement décrite comme schiste talqueux, bien qu'elle ne contienne pas de talc, mais des micas très-doux au toucher et possédant l'éclat perlé. A Schiste micacé à grain fin, de Sev.en Valley. (M. J. H. Campbell). B Schiste micacé légèrement imprégné d'oxyde de fer, de Sunimit Cul. (M. A. Pea .ce).
A
Sciais-te.
CORNOUAILLES. -M. J. A. Phillips (1) a continué ses recherches sur la roche schistoïde bien connue qui, dans le Cornouailles, est désignée sous le nom de Killas.
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Si02
A1503
Fe203
Mg 0
CaO
Na0
KO
HO
56,50 53,00
25,82 33,84
6,18 7,05
2,63 0,83
1,42 1,40
2,83 2,50
3,75
0;55
Perte au feu.
Somme.
1,85
99,13 101,02
Les micas onctueux de ces schistes micacés appartiennent vraisemblablement au groupe des margarophyllites de la minéralogie de M. Dalla.
HO
o
bD
c.3
o
o
Roches silieatées magnésiennes.
7,7..
schiste chlorité. A 2,89 50,51 19,69 1,28 7,40 trace 8,04 '7,38 1,00 3,41 0,20 0,63 trace 99,54 li 3,35 37,63 17,15 7,53 16,03 0,40 3,52 13,95 0,94 0,95 0,40 1,07 0,16 100,03
Ces variétés de Killas sont crista unes, à grain fin,. vert bleuâtre ou gris verdâtre et leur structure schisteuse disparaît quelquefois. Au microscope, on y distingue de l'hornblende en petits cristaux aciculaires, de la chlorite, dans certains cas une pâte légèrement
opaque, du quartz et de la magnétite. L'échantillon A qui a une couleur grise contient notamment beaucoup d'hornblende et demagnétite.
YORK. - Dans le comté d'York, en Pennsylvanie, M. Per sifo r Frazer Jr (2) a étudié le schiste chlorite qui est associé au schiste micacé précédent. Un échantillon de la ferme Willet, déduction faite d'un méla ige de 5 p. ioo de quartz, a donné à M. Genth la composition suivante :
Oxygène.
Si02
Al203
Fe203
FeO
Mn0
31g0
HO
Somme.
21,46
22,83
2,84
35,70
0,10
6,11
9,94
101,98
11,66
11 51
10, IO
ERZGEBIRGE. - M. Eu g. G e i ni t z (2) a étudié les schistes verts Revue de géologie, X, 63. - American Journal of Science oui Arts [3], XIII, 159: Neues Jahrb., 1877, 307. - Minerai Mittheil.,1876, 189.
Second geol. Survey of Pennsylvania, C. 1874, 104. Second geol. Survey or Pennsylvania, C. 1874, 106.