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REVUE DE GÉOLOGIE. 38o ment orientées parallèlement ; toutefois il en est aussi qui traversent les autres sans aucune régularité : elles sont en partie noires
leur longueur et opaques, en partie brunes et transparentes; elles sont accompagnées de petits
maximum est de om,06 Avec un grossissement plus fort, on les grains de même nature. qu'il y eût
voit apparaître dans des endroits où il semblait d'abord la simplement une poussière grise. Du reste l'anorthose n'offre associé à structure qui vient d'être indiquée, qu'autant qu'il est de plus, les interpositions qui ont la diallage ou à l'hypersthène ; pas, lorsqu'il est accompagné d'au-
été mentionnées n'existent
gite ou d'hornblende. L'euphotide des Collines Laramie contient très-peu de diallage; cependant cette dernière substance montre quelquefois, sur ses obbords, de l'hornblende verte et fibreuse. M. Zirk el n'y a pas servé de péridot ; mais il y a rencontré du fer titané. Voici sa composition d'après une analyse faite dans le laboratoire de M. Wied em an n Somme. pe110 Na0 KO 31g° sio, Ca° Ana I FeO au feu. 1
1
52,14
I
'2947
3,26
10,81
0,76
0,98
3,02
0,58
100,72
6,13 : 3 :
On a pour les rapports d'oxygène de SiO2 : Al203 : RO le labradorite. 1,12 c'est-a-dire à peu près les rapports que donne cette euphotide d'Amérique M. Zir k el observe, en outre, que présente une composition chimique s'approchant beaucoup de la norite de Tronfield ainsi que de la roche labraclorique de Zaerdals Oeren en Norwége, qui ont été analysées par M. Kjerulf.
Diabase.
itoe PARALLÈLE. - Les diabases du Itou parallèle, dans l'Amé-
rique du Nord, ont leur augite bien conservé; par suite le développement de la chlorite ou de la viridite, que M. Zirk el (i) regarde comme postérieur, y est très-faible. Ces diabases contiennent fréquemment du péridot, en sorte qu'elles se rapprochent plutôt de celles de l'Écosse que de celles de l'Allemagne. Ophite. PYRÉNÉES. -M. L ey mer ie (2) distingue, dans les gisements d'ophite des Pyrénées, deux groupes, celui des Pyrénées propre(1) U. S. Cool. Exploration of the fortiellt parallel, 221. Assoc. scient. de France, 1877, 375.
ROCHES.
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ment dites et celui de Salies, situé en avant de la grande chaîne, dans la région des Petites Pyrénées. Dans le premier groupe, les pointéments ophitiques apparaissent sur des lignes de failles bien marquées. Dans le second, ils sont liés à des gisements de gypse et même à des sources salées. La principale apparition des ophites (comprenant les iherzolithes) paraît avoir eu lieu lors du grand soulèvement pyrénéen. La présence de fragments dioritiques dans le conglomérat crétacé de Miramont n'a pas, selon M. Leymerie, l'importance qu'on lui avait attribuée pour rejeter à une époque antérieure les éruptions ophitiques; car il existe une sorte de diorite stratoïde, en couches subordonnées dans le terrain paléozoïque des Pyrénées. Mélaphyre. MINNESOTA.- Des mélaphyres recueillis par M. J. FI. Klo Os vers
la limite du Minnesota et du 'Wisconsin, ont été examinés par M. Streng A Mélaphyre porphyrique et imprégné d'épidote de Duluth, sur le lac Supérieur. On y observe de l'anorthoso et très-peu d'orthose, de l'augite, des grains d'une espèce de chlorite (Viridite), des agrégats d'épidote, de petites amandes de quartz qui sont réparties d'une manière inégale, du fer oxydulé et de la pyrite de fer, ainsi que de l'apatite. B Mélaphyre grenu de Sauk Rapids, cours supérieur du illississipi. Sa pâte verte renferme de l'anorthose, de l'augite qui peut être décomposé; il y a aussi un peu de fer cixydulé, d'apatite et très-rarement du quartz. Si02 A
50,03
4807
Al203 Fe203 Pe0
CaO MgO KO
15.38 16,50
5,39 10;03
11,78
4,14
3,90 6,58
3,60 9,85
1,14 0,69
Na0 HO
CO2
P05 Somme.
2,73 1,14
0,98
0,33 0,18
5,01 2,69
100,27 101,67
D'après M. Kloss, ces mélaphyres sont très-anciens, car ils appartiennent soit à la fin de l'huronien, soit au commencement du silurien. Tufs UorphyriqUes. MoavAN. - M. Miche 1 Lévy (e) a signalé la liaison intime des porphyres noirs avec la roche verte du Morvan. A la montée de Cussy, on observe une roche porphyrique verte et rose, d'aspect grenu, qui tantôt se fond avec les grès carbonifères qui l'encaissent, tantôt est séparée d'eux par des failles bien visibles. L'examen N'eues Jaltrb., 1877, 31. Bull. Soc. géol. [3], IV, 729.