Annales des Mines (1878, série 7, volume 13) [Image 211]

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REVUE DE GÉOLOGIE.

Monograptus, Cyrtograptus et Rastrites. Au point de vue de leur distribution verticale, les fossiles de cette famille forment trois groupes bien marqués ; le premier caractérise les schistes de Birkhill, le second les étages de Girvan et de Gala, le troisième ceux de Riccarton et des monts Pentland : le premier groupe correspond aux Kieselschiefer de la Thuringe et à la zone Ades graptolithes

de Suède; le second à la zone B de Suède et à la bande E de Bohême; le troisième a ses équivalents dans le silurien supérieur (Wenlock et Ludlow). CONISTON.

M.

L a pw o rth

(i) soutient, contrairement à

M. Il i ck s, que les schistes de Coniston appartiennent à l'étage de Llandovery. Ces schistes, noirs en bas, gris ou pourprés en haut,

reposent sur un calcaire renfermant les fossiles de Bala, et contiennent une faune de graptolithes qu'on trouve, en Écosse et en Islande, dans des schistes du groupe de Lla,ndeilo, en Thuringe dans des schistes siliceux inférieurs au silurien moyen, enfin, en Suède, à la base du schiste supérieur à, graptolithes, de M. L in-

narsson.

Les schistes de Coniston ne pouvant être rangés avec le calcaire de Bala, n'appartenant pas au silurien supérieur et ayant, partout, leurs équivalents séparés de l'étage de Wenlock par la masse du silurien moyen, il ne reste, selon M. Lap w or t h, d'autre solution que de les rapporter au Llandovery inférieur.

11I. M. II ark ness et A. Nicholson (.2) ont été amenés àune conclusion semblable à la suite de leur étude sur les formations comprises entre la série de Borrowdale et les dalles de Coniston. Au-dessus des couches de Borrowdale, qui contiennent les fossiles de l'étage d'Arenig, on trouve successivement, de bas en haut: 10 Les schistes de Dulton, avec de nombreux fossiles de Baia; 2° Les calcaires de Coniston, qui peuvent être rangés sur l'horizon du calcaire de Bala; 5° Les nuiristones ou schistes à graptolithes, correspondant,

soit au sommet du calcaire de Bala, soit à la base du groupe de Llandovery ;

te Les couches de Knock, qui paraissent discordantes avec les précédentes et, qu'on peut ranger à la base du silurien supérieur, en raison de leur analogie avec les schistes de Tarannon dans

407 Comme M. Lapworth, MM. FIarkness et Nicholson reconTERRAINS.

naissent l'importance de l'horizon des graptolithes des mudstones, qu'on retouve en Irlande, en Suède, en Bohème et en Carinthie. SHROPSHIRE

M. Callaway (1) a étudié une nouvelle faune

primordiale développée dans les schistes de Shineton (Shropshire), et formée d'espèces des genres As-iphus, Olenus, Conocoryphe, Obolella, Lingulella; ces schistes, au lieu d'appartenir, comme on

le croyait, au grès de Caradoc, seraient de l'âge des couches de Tremadoc, ce que prouverait encore leur connexion intime avec les schistes à Dictyonema de Malvern. PAYS DE GALLES.

M. Hughes (2) a décrit les grès siluriens

de Corwen, dans le pays de Galles; ces grès, jusqu'alors rapportés à l'étage des grès de Denbigh, lui paraissent constituer une assise spéciale sur l'horizon du groupe de May-Ilill ou de Llandovery, dout ils contiennent les fossiles. BRETAGNE OCCIDENTALE.

M. Ch. Barrois (5) a étudié le ter-

rain silurien dans l'ouest de la, Bretagne. A la base s'observent les poudingues et schistes lie de vin du cap de la Chèvre, identiques avec ceux de la Normandie et reposant en stratification concordante sur les phyllades verts de Douarnenez.

Ensuite viennent les grès blancs des montagnes Noires à Scolithus linearis (grès armoricain), avec une bande de schiste intercalée, visible à l'anse de Portnaye. Ces grès sont courcninés par les schistes de Morgat à Calymene Tristani, contenant la faune d'Angers.

Le terrain silurien de Bretagne est recouvert par les schistes et quartzites de Plougastel, ordinairement rapportés au dévonien. M. Barrois cite dans cet étage 16 espèces fossiles, dont 5 appartiendraient à la faune seconde silurienne, tandis que 5 se retrouvent dans le dévonien inférieur. La place de cette assise peut donc encore sembler douteuse. C'est la même qui a été désignée par MM. de Trom el in et L ebes conte sous le nom de phyllades de Landerneau. BRETAGNE ORIENTALE.

MM. de Tromelin et Lebesconte(4)

le pays de Galles. Geol. May., 1876, 477. Geol. Society, '21 mars 1877.

Geol. Society. 21 mars 1877. Geol Society, 20 déc. 1876. Ans. Sac. géol. du Nord, IV, 38. Association française, 1875, 601. Bull. Soc, géol, [3), IV, 587.