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TERRAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE. 452 quels sont contenus les gisements de soufre et de gypse de la Sicile. Cette flore, composée de Fhragmites 0Eningensis, Myrica salicina, Quercus chlorophylla, Juglans vetusta, etc., permet de ranger les dépôts en question à la hauteur de l'étage messinien ou
horizon d'OEningen. (i) a indiqué, parmi les animaux fossiles de ce gise31. Stoe
ment, des poissons d'eau douce, tels que Lebias crassicauda, et des insectes, Libellula Doris. L'étage gypsifère repose sur un calcaire à foraminifères avec Pecten, Ostrea, Turritella, Trochus, Buccinum.
M. E ng elhar d t (2) a décrit la flore fossile terLEITMERITZ. tiaire de Leitmeritz ; il y a trois gisements, celui du tuf basaltique
de Salesl, celui d'Holaikluk, enfin celui du grès d'eau douce de Schüttewitz; ce dernier appartiendrait au miocène inférieur, étage aquitanien ; les deux premiers seraient un peu plus récents et pourraient représenter la transition de l'étage aquitanien à celui, de Mayence.
On doit à M. Koch (5) une étude détaillée des forHONGRIE. mations tertiaires de Gran et de Visegrad en Hongrie. L'auteur a reconnu l'argile de l'oligocène inférieur, le calcaire d'eau douce oli gocène avec lits de lignite, l'argile à cyrènes de l'oligocène supérieur, et les sables à anomies avec lesquels commencent les formations néogènes. Ces sables ne contiennent pas la moindre trace de matériaux trachytiques. Mais ils sont couronnés par un tuf blanc, trachytique, très-fin, qui commence la longue série des éruptions volcaniques de la Hongrie. Ainsi les épanchements trachytiques compris entre Gran et Waitzen, avec leurs tufs, appartiennent au néogène et l'on y peut reconnaître l'étage méditerranéen, l'étage sarmatique et l'étage pOotique de M. de o c h s-
tetter. Au-dessus on ne trouve plus que le diluvium et les alluvions.
45,3
data, qui recouvrent des couches à Cyrena convexa, Cerithiurn plicatum et ossements d'Anthracotherium. Il ne paraît pas y avoir en Hongrie d'équivalent du calcaire de Beauce; mais les faluns sont représentés par des couches à Ostrea crassissima. TRANsYLVANTE.
MM. H erbich et Neumayr (i) ont décrit le
bassin d'eau douce néogène du Burzenland en Transylvanie. Les dépôts de ce bassin, qui s'étendent irrégulièrement sur les conglomérats éocènes et sur le grès crétacé des Carpathes, se divisent en trois horizons : à la base, des argiles à lignites, avec Cardium Fuchsi et Congéries ; au milieu, des sables et argiles avec la masse principale de la faune des congéries, au sommet des conglomérats, peut-être remaniés à l'époque diluvienne. Parmi les espèces de ce bassin figurent les Congeria sub-Bas-
teroti, C. triangularis, Pisidium priscum, etc., avec les genres Vivipara, Valvata, Planorbis et Helix.
M. Cornet (2) a décrit le remarquable gisement de combustible de la vallée de la Zsily, en Transylvanie. Ce gîte, encaissé par du gneiss et des calcaires métamorphiques, est formé par des grès, des psammites et des schistes, avec lits minces de calcaire. blanc et de nombreuses couches d'un charbon intermédiaire entre la houille et le lignite. Sur 289 mètres d'une galerie poussée un 1875 à travers le schiste, il y avait Si mètres d'épaisseur de charbon exploitable. Les empreintes végétales abondent dans ce gisement. M. Heer y a reconnu Osmunda lignitum , Glyptostrobus europans, Myrica longifolia, Cinnamomum Scheuchzeri, etc. Les coquilles fossiles sont : Ostrea cy-athula, Dreyssensia Brardi, Cy-
therea incrassata, Psammobia aquitanica, Calyptra sinensis, Cerithium plicatum, C. papaveraceum, G. Lamarcki, etc. Ce dépôt doit donc être classé dans l'étage oligocène, à la hauteur du tongrien de l'Europe occidentale.
ont constaté que
Insectes miocènes. On doit à M. Go ss (3) une note sur le développement des
l'étage des sables de Fontainebleau, avec les marnes à cyrènes, est
insectes pendant la période miocène. 5.081 échantillons d'insectes
MM. Hébert et Munier -Glial mas
/1)
représenté en Hongrie, avec une fidélité surprenante, par des sables a Natica crassatina, Pectunculus obovatus, Cyprina rotunBallet del R. Coutil. geol. d'Italia, 1875. Neues Jahrb., 1876, 973. Zeit. d. d. geol. Ces., XVIII, '293 Comptes rendus, LXXXV,1D.
provenant d'OEningen ont été étudiés par M. Il eer, qui y a reconnu Mit espèces, dont 518 coléoptères. Le grand nombre des (I) Jahrb. d. K. K. geol. R., XXV, 401. Méta. Soc. géol. de Belgique, IV,26. Geol. Mag., 1877. 163.
Neues Jahvb., 1877, 323.