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GÉOLOG I E DYNAMIQUE.
REVUE DE GÉOLOGIE.
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D'un autre côté, le degré de dureté ou le résidu de l'évaporation
fourni par les eaux du Ni!, reste à peu près constant, bien qu'il soit notablement plus grand, pendant les basses eaux. M. Wan klyn (i) a d'ailleurs constaté que la Tamise contenait également plus de chlore pendant l'étiage que pendant les crues.
Détermination de la vase dans les eaux courantes. M. Bouquet de la Grye (2) a décrit un appareil simple, le pélomètre, qui permet de déterminer rapidement et par une seule lecture la quantité de vase se trouvant dans les eaux. Dans des expériences faites à la Rochelle, M. Bouquet de la Grye a constaté que la quantité de vase varie du simple au décuple suivant la profondeur à laquelle l'eau est puisée. Par gros temps, un véritable fleuve de boue marche sur le fond de la mer. La méthode indiquée pourrait, en l'appliquant à nos cours d'eau,
donner une mesure exacte du limon que les pluies entraînent chaque année à la mer au détriment de l'agriculture.
Variations de la densité de l'eau de mer. M. Vigan, ingénieur des ponts et chaussées, a puisé, à différentes profondeurs, de l'eau de mer au milieu du port à Nice, et au large, à 50 mètres du fanal du port. La densité de ces échantillons a été déterminée par M. L. Durand -Clay e au laboratoire de l'École des ponts et chaussées NICE.
DENSITÉ.' DE L'EAU PRISE
a. laquelle
l'eau a été puisée. mètree. 0 1
au large.
au milieu du port.
1,027 1,0265 1,0265 1,0265 1,027
1,0155 1.0265 1,0265 1,027 ,027
On voit qu'au large de Nice, la densite de l'eau de la mer varie très-peu avec la profondeur. Dans le port, qui reçoit des affluents d'eau douce ainsi que des
sources, la densité est beaucoup plus faible à la surface;
mais
l'expérience a montré qu'a la profondeur de on',80 seulement, elle est déjà la même qu'au large. (I) Client. News, XXXII, 207. (2) Association scientifique de France, 18 noy. 1877.
faites, pendant son voyage à ffile Campbell, sur la chloruration de l'eau de mer. La détermination du chlore a eu lieu dans le labora-
toire de M. D e bray et, en inscrivant sur une mappemonde les résultats obtenus, M. Bouquet de la G ry e a constaté d'abord que la loi énoncée par Gay-Lus sac et Hum bol dt sur la salure de l'Océan Atlantique est également vraie pour l'Océan Pacifique.
Il est à remarquer seulement en plus, que l'excès de salure des eaux des tropiques sur celle de l'Équateur varie avec les saisons. Dans l'archipel Malais, pendant l'hivernage, les eaux étaient très-peu chlorurées, tandis que sur la côte est d'Australie, elles l'étaient beaucoup. Aux approches de l'île Campbell, l'eau de mer est, au printemps, plus chlorurée que lorsque la banquise a commencé à fondre sous l'influence des chaleurs de l'été.
Sur la côte de Californie, le courant qui vient du nord est caractérisé par un abaissement du titrage en chlore, ainsi que par une moindre température de l'eau ; enfin, 'dans l'Océan Atlantique,
MERS.
PROFONDEUR
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Variations du chlore dans l'eau (les mers. M. Bouquet de la G ry (î), a résumé les recherches qu'il a
l'approche des glaces de la banquise nord coïncide encore avec une moindre salure des eaux de la surface. M. Bouquet de la Gr y e a recherché aussi les relations qui reliaient la dilatation au titrage en chlore et il a pu dresser un tableau donnant, par rapport à la chloruration, les densités aux températures de o°, i5° et conclut de ses recherches, au moins en ce qui concerne la mesure des densités à bord, qu'il est plus exact de rechercher cette densité, au moyen du titrage en chlore de l'eau de mer, que de l'obtenir directement au moyen d'un densimètre. Les relations qui existent entre la dilatation, la température, la densité et la chloruration peuvent servir à analyser quelques phénomènes d'équilibre de la mer. Ainsi, le niveau moyen de l'Océan est donné actuellement par une sommation de hauteurs, tandis qu'en réalité le niveau d'équilibre, équilibre de poids, est lié au coefficient de dilatation du liquide et à la température. Dans le jeu des marées, la connaissance du titrage en chlore permet d'apporter aux hauteurs des corrections s'élevant à près de î décimètre. L'introduction de cet élément, ainsi que celui de la force vive des lames', servira à expliquer ces différences du P). Comptes rendus, 20 déc. 1875. (Extrait par M. Potrier.)