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GRILLES A BARREAUX TOURNANTS
(SYSTÈME E. SCHMITZ )
La 3'ne Exemple. Disposition d'un four à puddler. disposition de la grille à barreaux tournants clans un four à puddler est indiquée aux fig. ii et 12 de la PI. VI. La légende suivante complète le dessin.
combustible, l'appel d'air, etc. Ces intervalles doivent être assez courts pour que les orifices supérieures ne s'aveuglent
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A' Barreau tournant du type A'. T. Tympe. (Voir fig . G, Pl. V1.) Panneau extérieur. D. Deux sommiers d'appui sur Gorge dans laquelle s'en castre la barre d'arrêt. lesquels tournent les barreaux. J. Arrière évidé à l'extrémité K. Barre d'arrêt. des barreaux. R. Cendrier hermétiquement fermé par une plaque en tôle Tôle fermant le cendrier. ajustée à sa façade. Q. Fond du cendrier plein d'eau. C. Caisson.
Avec des dispositions analogues, on 4me Exemple. emploie la grille à barreaux tournants pour des fours divers. Par exemple, la Société centrale de constructions mécaniques de Pantin (Seine) a monté une semblable grille au commencement de 1877 sur un four à réchauffer. D'après les renseignements qui nous ont été donnés par l'administrateur délégué, M. Weyher, la grille Schmitz ainsi appliquée et sur laquelle on brûle du charbon tout-venant d'Anzin (fosse de Denain), a donné de très-bons résultats se résumant comme suit
pas. On apprécie le moment voulu en regardant par l' intérieur du barreau. Les intervalles ne doivent pas non plus être trop
courts, sinon, avec certains combustibles, le feu prendrait une activité telle, que la grille serait fondue. Lorsque le chauffeur a, par un tâtonnement préalable, reconnu qu'il doit avoir recours à une manoeuvre toutes les 45 minutes par exemple, il doit maintenir son foyer en bon état par la répétition de la manoeuvre à intervalle régulier. Cette régularité est telle que, dans certains cas, -nous avons vu des barreaux portant une marque sur un des côtés de l'hexagone terminal et qu'on retournait de 1800 à l'heure et à la par exemple, en sorte que la position de la marque, à une heure donnée, servait de contrôle au chef de service. Avec certains combustibles, les chauffeurs trouvent plus avantageux de secouer un peu leur feu en tournant les bar-
reaux alternativement à droite et à gauche une ou deux fois avant de les fixer à la position définitive ; on obtient ainsi, clans certains cas, un feu un peu plus clair, l'hélice saillante enlevant plus complétement les mâchefers collés au combustible. Le contraire a lieu avec d'autres combus-
aucune chute d'escarbilles incandescentes, conduite du feu beaucoup plus facile qu'avec la grille ordinaire, économie qui doit être notable, possibilité de brûler des menus. Les exemples précédents suffisent pour montrer comment les grilles à barreaux tournants peuvent s'adapter aux
tibles, par exemple avec le coke. Ici le chauffeur doit éviter de trop remuer ses barreaux s'il ne veut pas avoir un feu trop actif, quelques chauffeurs vont même jusqu'à
foyers les plus variés. Il a paru inutile de citer un plus grand nombre de cas. Observations sur la manoeuvre des grilles à barreaux
quelquefois recours à un décrassage ou un' demi-décras-
La manoeuvre des grilles disposées comme il tournants. a été dit ci-dessus est simple ; en général elle consiste uniquement en une rotation de 1200 (- de tour) pour chaque
barreau ; cette rotation se fait à des intervalles de temps variables suivant l'allure de la combustion, la nature du
ajouter un peu de mâchefer pour protéger les barreaux.
Enfin, lorsque les foyers marchent nuit et jour, on a
sage par 24 heures en sus de la rotation des barreaux; mais cela n'a lieu qu'avec des combustibles très-chargés de cendres (25 à 3o p. 100). Un fait général qui nous a été affirmé par tous les chauffeurs et que nous avons vérifié, c'est que jamais les orifices ne se bouchent, chaque trou fait une sorte de buse autour de laquelle le mâchefer fait nez, sans jamais la bou-