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MINIÈRES DE LA. HAUTE-MARNE.
MINIÈRES DE LA HAUTE-MARNE.
la richesse de rendement au lavage augmente sensiblement en profondeur, et les frais d'extraction, de boisage et de
Sur la Saulx : Échenay, Paroy, Montier sur Saulx. Sur la Meuse: Bazoilles, Sionne, Villouxel, Vrécourt, Bonnet,
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transport arrêtent seuls les puits les plus profonds, vers 5o à 6o mètres.
La partie supérieure du gisement a été enlevée à peu
près partout jusqu'à une profondeur de 5o mètres en moyenne ; elle a fourni i million de tonnes de minerais lavés, chiffre que l'on obtient en se basant sur la production des usines qui consomment et qui consommaient ce minerai. Il en reste au . moins autant dans les fentes des grandes minières de Montreuil et de Poissons, très-peu à Chatonrupt et dans les gisements du nord-est de Montreuil.
C'est donc un stock de 2.500.000 tonnes de minerais bruts, pouvant rendre au moins million de tonnes au 1
lavage, qui paraissent destinées à un abandon prochain. Peut-être même y en a-t-il bien davantage, si les fentes s'épanouissent sur les marnes kimmeridgiennes. Ces minerais ont été exploités de tous temps sur presque
toute la surface où ils existent, sauf à Chatonrupt. Les forges à bras ont enlevé les parties supérieures ; on peut supposer, par comparaison avec les rares gisements intacts que nous avons vu attaquer, que la richesse au lavage, à cette époque, ne devait pas dépasser 25 p. 100 ; sans doute même les forgerons du temps passaien t-ils au crible les produits du lavage pour n'employer que les fragments plus faciles à traiter au bas foyer ; puis de nombreuses usines
les ont consommés jusqu'à de grandes distances et en nous pouquantités sans cesse croissantes jusqu'en vons citer les hauts-fourneaux qui les employaient en 1845, c'étaient
Abainville, Dinville.
Aujourd'hui, les fourneaux de Paroy, Bussy, Osne-leVal, et Pdaucourt sont les seuls qui conservent des exploitations, destinées probablement à disparaître bientôt, en présence de l'approfondissement des gîtes et des facilités de transport d'autres provenances ; l'augmentation de rendement au lavage compense, il est vrai, la première dif-
ficulté, mais la seconde s'accroît sans cesse, au fur et à mesure du développement des voies de communication. Cependant la partie du gisement la plus facile à extraire et la moins entamée anciennement, celle de Montreuil, jouit, en ce moment, d'une faveur spéciale et fournit d'assez grandes quantités de minerais. Voici quelques analyses de ces minerais. PANSEY.
CHATONRUPT.
13,5 13,3 5,1
17,7 6,6 1.6
64,0
12,4 5,3 9,9 1.3 72.2
1,6 64,8
70,8 ,
101,3 41,3
101,1 50,5
98,3 44,8
100,0 47,3
MONTREUIL.
15,2 8,5 12,8
Perte au feu. Silice Alumine. Chaux.
1,0
Peroxyde de fer Totaux Fer.
VII.
POISSONS.
3,3
TERRAIN NÉOCOMIEN INFÉRIEUR.
1855;
Sur la Marne Frondes, Donjeux, Joinville, Bussy. Sur le Rognon: Écot, Lacrète, Manois, Rimaucourt, Montot, Roches sur Rognon, Doulaincourt, Saucourt. Sur le Rongeant : Noncourt, Poissons, Thonnance. Sur le ruisseau de Curel : Osne le Val et Cure!.
La couche qui fournit Minerais géocliqes en place. cette variété s'étend dans la Haute-Marne à partir de Morancourt jusqu'à Bettancourt-la-Ferrée. Elle occupe une surface importante sur le plateau portlandien compris entre la Blaise et la Marne, et reparaît à l'est de cette rivière, vers Eurville, Ancerville et Chancenay. Cette couche est fort irrégulière, ainsi que toute la partie TOME XIV, 1878.
I.
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