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parent nettement des terres ambiantes et résistent assez bien aux chocs et aux agents atmosphériques pour qu'une bonne partie puisse être livrée aux fourneaux sous forme de morceaux assez gros n'exigeant aucun lavage. Le cimentage des grains donne à cesllocs une résistance assez grande
pour passer sans encombre dans des hauts-fourneaux au coke, à production de rS k. 20 tonnes par jour ; mais, au delà de ces limites, les mouvements dans les hauts-fourneaux sont trop violents ou les compressions trop grandes, et les morceaux se réduisent en poussière, au grand préjudice de la marche des appareils. Les minerais ne peuvent plus alors être employés que sous forme de briquettes ag. glomérées artificiellement comme les produits de lavage. Au sud de la route ci-dessus indiquée, et sur tous les affluents de la partie nord, le minerai n'est guère employé sans. lavage ; sa teneur n'y gagne pas énormément, car on
perd 55 p. 100 de la masse pour la faire passer de. 35 à 402 p. 100 de fer ; mais la marche des hauts-fourneaux se
trouve fort améliorée, et sans doute aussi la qualité des fontes produites. Ces affleurements, ainsi que les minières d'Eurville, pourraient, à la rigueur, faire une neuvième catégorie de minerais, comme alluvions, mais, cette distinction nous semble ici inutile, parce que la liaison est par trop directe et évidente. A Voillecomte, le minerai n'a pas aussi nettement l'aspect oolithique et se rapproche un peu de ceux de Moran-
court, du néocomien inférieur, en ce sens que le menu renferme beaucoup de gravois sans structure oolithique après lavage, il constitue une excellente mine de fer. On peut le considérer comme un remaniement sur place de la couche riche en banc de fond, comme dans le voisinage, à Marnesse'et aux Ayeux. La puissance du gisement n'atteint l',20 que par excep-
tion au bois des Ayeux, et, plus au sud, dans les bois de
Ra,checourt-sur-Blaise et de Villetnblaisois; on lui trouve à
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MINIÈRES DE LA HAUTE-MARNE.
MINIÈRES DE LA HAUTE-MARNE.
peu près oà,8o à Louvemont et dans les bois de la ville de Wassy, om,6o à Marmesse, Voillecomte, Rachecourt-surBlaise, et souvent moins en divers points, de telle sorte que la moyenne des ,épaisseurs aux points exploités est seulement de om,65. De très-grandes différences de composition se présentent entre divers échantillons du minerai de
Wassy, comme le montre le tableau ci-dessous, qui ne comprend cependant que des morceaux de choix.
Perte. Silice Alumine. . . . Chaux Peroxyde de fer. .
Fer.
RAGECOURT
RAGE-
SOMMEVOIRE
AYEUX
WASSY
WASSY
WASSY
choisi.
de fond.
rouge.
rouge.
jaune.
brut.
lavé.
17,9
13,5 10,4 11,2
16,-1
16,1 12,4 10,7
22,5 15,0 11,0 1,0 55,5
18.0 19,0
13,3 12,5 10,5 1,2 02,5
100,0
100,0 34,65
lace
61,4
1,7 60,0
10,7 11,2 1,7 60,0
100,0 15,08
100,0 45,5
100.0 42,0
-12,8 3,4 -
1,5
0,5 60,3 100,0 42,21
38,85
12,5 1,0 49,5
COURT
100,0 -'13,75
Nous allons maintenant suivre ce gisement et les exploitations auxquelles il a donné naissance depuis Louvemont jusqu'à Sommevoire. A Louvemont, d'anciennes crasses montrent que les affleurements ont été depuis longtemps attaqués; ces exploitations se sont successivement accrues, sans pénétrer bien profondément, jusque vers 186° ; puis on a trouvé que le reste du gîte était moins pur, et l'exploi-
tation a à peu près cessé jusqu'à 1865; à cette époque, MM. Mineur jeune et Cie ont entrepris des explorations qui
ont démontré l'existence d'une couche régulière sous le village et au nord, jusqu'à' une certaine distance où la couche s'amincissait en plongeant au nord-ouest. L'épaisseur moyenne du banc, sur 5o hectares, paraît être de om,8o, celle des terres de recouvrement s'accroît rapidement, à partir des affleurements. jusqu'à 15 et 18 mètres; après s'être assuré le droit d'exploiter sur environ la moitié de la surface disponible, pouvant fournir à peu près
400.000 tonnes, et tout en exploitant diverses parcelles,