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CHAUDIÈRES VERTICALES
ticales, les causes de ces accidents et les moyens de les éviter ne diffèrent pas de ce type aux autres, et aucune raison n'existe pour soumettre, enprincipe, ces chaudières à un régime particulièrement restrictif. Tout générateur puissant, c'est-à-dire à grande masse d'eau et à pression élevée, peut, quel que soit son système, devenir très-dangereux dans le voisinage d'une agglomération d'ouvriers ; mais, avec les chaudières verticales, l'absence de protection et la hauteur de l'appareil donnent aux explosions une
gravité telle, qu'il y a lieu de faire aux industriels des recommandations spéciales. On est donc amené à réclamer
un surcroît d'attention dans leur conduite et dans leur construction. Cette observation, d'un caractère général, pourrait dispenser d'entrer dans d'autres détails. Toutefois, pour le cas où la Commission jugerait utile d'en vulgariser la connaissance, nous allons énumérer l'ensemble des mesures de précaution que la sûreté nous paraît commander ou conseiller : la plupart sont empruntées à la pratique des uns ou des autres des établissements les mieux dirigés ; on en trouve la trace dans l'analyse que nous avons donnée des résultats de l'enquête. Ces mesures sont les suivantes 1° PREMIER ÉTABLISSEMENT.
Protection des parties des chaudières situées en face du rampant, par l'établissement d'un revêtement en maçonnerie réfractaire. (Il importe d'éloigner cette murette de la surface des tôles à une distance de 0-, o8 à o-,lo au moins ; il serait bon que le rampant fût disposé de manière à diriger les gaz combustibles parallèlement aux parois de la chaudière.)
Pour les parties métalliques les plus exposées aux flanimes, bon choix des matériaux, de manière à éviter les gerçures et boursouflures des tôles et les ruptures de rivets.
CHAUFFÉES PAR LES FLAMMES PERDUES.
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Pour les parties sujettes à de brusques variations de dilatation et de contraction, consolidation plus grande des joints, de manière à empêcher autant que possible les fuites, par exemple au moyen de clouures à double rangée de rivets. Atténuation des écarts trop grands de température, dans le cas surtout de fours soufflés, en établissant autant que possible, à la sortie du rampant, une chambre de combustion et un récupérateur en briques à chicane qui ferait en même temps fonction de régulateur. Dispositions telles que l'alimentation soit continue ou à intervalles très-rapprochés, pour atténuer les contractions
brusques, cause capitale de la fatigue du métal. Dans le cas où ce mode d'alimentation serait impraticable, éloignement le plus grand possible de l'arrivée de l'eau alimentaire, par rapport au débouché des flammes. Établissement d'appareils de retenue automatiques sur le tuyau de jonction avec la conduite d'alimentation et de soupapes d'arrêt sur le tuyau de vapeur, de manière à isoler tous les corps de chaudière les uns des autres en cas de besoin.
Carneaux bien proportionnés, en rapport avec la quantité de gaz affluents et en vue de faciliter le nettoyage extérieur de la chaudière. Chaudières placées autant que possible en dehors des ateliers, eu égard à la gravité plus grande des conséquences des accidents. 20 SERVICE ET ENTRETIEN.
Emploi, dans le cas d'eaux 1 corrosives ou très-incrustantes, de moyens propres à atténuer les conséquences de leur mauvaise qualité (*). Éviter le mélange des eaux calcaires avec les eaux provenant de la condensation. (*) Quelques usines importantes n'ont pas hésité à établir des canalisations d'une assez grande longueur pour alimenterleurs chaudières avec des eaux convenables.