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THÉORIE DES .MACHINES A FROID.
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degrés, 29,36 50,12 64,55 77,58 89,84 93,54 100,09
cal, 8,548 14,591 18,792 22,586 24,991
'27,232 99,375
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mente, au contraire, P, diminue. Il faut seulement que l'on puisse faire varier en conséquence l'ouverture de la
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soupape d'émission, pour qu'elle s'ouvre au moment où le
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piston aura parcouru le volume Vo
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correspondant à la
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pression atmosphérique à l'intérieur du cylindre de détente.
9, 188 1, 1, 281 1, 1, 003
Une machine dont les dimensions et la vitesse sont telles qu'elle aspire i .000 mètres cubes par heure, produira donc à volonté de 8.548 à 29.375 calories négatives et au delà par heure, pourvu que la force motrice dont On dispose puisse varier elle-même depuis 4 jusqu'à 54 chevaux et au delà. En réalité les rendements pratiques sont moins grands que ne l'indiquent les chiffres du tableau ci-dessus, parce que nous n'avons pas tenu compte de la vapeur d'eau qui
801
853
S 12. L'examen des chiffres de ce tableau montre l'influence énorme que les résistances passives exercent sur le rendement des machines à air. C'est une des conséquences de l'encombrement inhérent à l'emploi de ce corps comme agent intermédiaire d'une machine thermique. Cette influence va d'ailleurs en diminuant à mesure que le travail théorique dépensé g,augmente, ce qui s'explique aisément. On remarquera aussi que l'effet utile produit est loin d'augmenter proportionnellement à l'accroissement de la pression de marche. A mesure que celle-ci devient plus élevée, l'accroissement de l'effet utile diminue pour un même accroissement de la pression. Il n'y a donc aucun intérêt à employer des pressions élevées. On est d'ailleurs limité par la haute température qui se développe alors dans le cylindre compresseur et qui gêne le fonctionnement en désorganisant les garnitures. La pression de 4 1/2 atmosphères paraît à peu près la limite. Nous avons dit que la machine étant donnée, on peut faire varier à volonté la pression Pl, en modifiant la durée de l'ouverture de la soupape d'admission du cylindre B. Quand on diminue cette durée, la pression P, et,par suite le refroidissement produit augmentent; quand on l'aug-
est mélangée à l'air atmosphérique, ni des espaces nuisibles.
Nous allons examiner successivement l'influence dé ces deux causes de perte.
S 15. Influence de l'humidité de l'air. - Cette influence est loin d'être négligeable. La vapeur entraînée avec l'air se condense dans le cylindre détendeur et se solidifie au contact des parois froides : elle cède aux parois et, par suite, à l'air sa chaleur latente de vaporisation et de liquéfaction,
de sorte que la température finale de ce dernier est plus élevée que s'il avait été sec. De plus, la neige ainsi produite s'accumule près de l'orifice du tuyau de sortie de l'air froid, et l'on ne peut guère pratiquement utiliser la chaleur négative qu'elle renferme. Pour ces deux raisons, mais surtout pour la dernière, l'humidité de l'air est une cause notable de perte. Nous allons calculer le volume et la température de l'air à la fin de la détente, en supposant connu l'état hygromé-
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