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PRÉPARATION MÉCANIQUE DU MINERAI D'ÉTAIN
d'une période de dépôt, pendant laquelle on frappe de petits coups secs sur la cuve. Le dépôt se fait suivant la loi déjà indiquée de gleichfxlligkeit, c'est-à-dire, pour chaque grain, d'après le produit 1 (ô - 1), caractérisant le volume par une de ses 1
dimensions et 6 étant la densité du grain. Il en résulte que, dans la cuve, au fond se trouvera l'étain, vu sa grande den-
sité, avec les autres métaux en proportion variable ; les gangues resteront à la partie supérieure, sauf toutefois certains morceaux, dont les dimensions atteindront une certaine valeur. Description d'une cuve. - Les cuves sont en bois, leur
forme est celle d'un tronc de cône, dont la petite base forme le fond. En voici les dimensions. Hauteur.
Diamètre supérieur.
Eastpool
0",75
Tincroft
o ,8o
e,98
1,10
La conicité est toujours peu prononcée.
Le packing est l'opération qui consiste, au moyen de petits coups secs, à favoriser la netteté du dépôt, en imprimant de légères vibrations à la masse liquide contenue dans la cuve. Le packing se fait tantôt à la main, tantôt mécaniquement. i" CAS (Eastpool, West Selon, etc.). - Un gamin se tient.
debout près de la cuve et saisit un bâton dont il fixe une extrémité entre ses deux pieds. Prenant alors ce bâton à deux mains, il en frappe la cuve à petits coups redoublés. Un tampon de bois, fixé à la cuve, reçoit les chocs. 2e CAS. Exemple de Dolcoath. - Les cuves de Dolcoath
ont une hauteur de 1 mètre et un diamètre supérieur de om,80.
Les chocs sont donnés par deux petits marteaux, qui empruntent leur mouvement à un arbre horizontal au moyen d'un dispositif représenté par les fig. 24 et 25.
L'arbre communique, au moyen d'un excentrique à
DANS LE CORNWALL.
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cadre, un mouvement de va-et-vient à la tige MN. Celle-ci est munie de deux bagues b, qui rencontrent un taquet et le font mouvoir successivement à droite et à gauche. Il en résulte pour la tige a et les marteaux des déplacements qui produisent les chocs. A TinExemple de Tincroft (fig. 26 et 27, Pl. IV). croft, il n'y a qu'un marteau par cuve. Il reçoit un mouvement d'oscillation d'un arbre B, qui peut tourner d'un petit angle. A ce même arbre B sont également fixés un mentonnet m et un contrepoids P, susceptible de se mouvoir sur une tige.
L'arbre à cames A communique au mentonnet m une série d'impulsions, à chacune desquelles correspond un choc du marteau, que le poids P ramène à sa position première. Travail à la cuve. - Le travail comprend deux périodes :
l'agitation et le dépôt. L'agitation, produisant le débourbage, se fait généralement à la pelle. Dans quelques ateliers, elle est produite mécaniquement. Voici l'appareil employé à Tincroft. L'agitateur est en fer (fig. 28, Pl. IV). Les deux palettes A, placées à angle droit, sont boulonnées sur une tige, qui présente une cavité à son extrémité inférieure. Cette cavité permet à la tige de reposer sur un pivot fixé au fond de la cuve et de prendre un mouvement de rotation. La fig. 29 montre comment le mouvement de l'arbre A se communique à l'extrémité supérieure de l'agitateur, qui est coiffée par la cavité prismatique C. En manuvrant le levier L, on est libre d'enlever l'agitateur quand il a terminé son office, après avoir toutefois désembrayé les roues
d'angle R. Le travail est alors le suivant : la cuve étant vide, le gamin fixe l'agitateur et remplit d'eau jusqu'à mihauteur. Il donne alors le mouvement et remplit peu à peu de minerai à la pelle, en ayant bien soin de verser celui-ci le long des parois. Ce remplissage est fait par le gamin et