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DANS LE SUD DU PAYS DE GALLES.
EXPLOITATION DE LA HOUILLE
ceau occidental, dirigé Nord-Sud, tandis que les vallées de l'Ouest vont du Nord-Est au Sud-Ouest.
J'ajouterai que la ligne de soulèvement (ligne anticlinale) présente dans son ensemble, une courbure très-sensible dont la concavité se dirige vers le nord, et que dans tous ses points elle reste à peu près perpendiculaire aux failles. Au point où cette ligne disparaît dans la baie de Swansea, la perpendicularité semble rigoureuse. Lorsqu'on arrive au lambeau du Pembrokeshire, on trouve des failles d'une direction toute différente : elles sont sensiblement
est-ouest, comme le serait le prolongement de la ligne anticlinale. En même temps les couches plongent fortement vers le sud, ce qui semble indiquer que le soulèvement de la ligne anticlinale s'est trouvé remplacé en ce point par un
affaissement de même direction, qui a déterminé la production des failles est-ouest.
L'allure tourmentée des couches du Pembrokeshire se rattache sans doute à la proximité des roches éruptives.
Une masse de greenstone de 5 kilomètres de long et 1.200 mètres de large, court sans interruption le long de la bordure méridionale, entre les baies de Caemarthen et de Saint-Bride. De la Bêche (Geological observer) cite quelques
exemples curieux de renversement et de plissement des couches dans cette région. C'est ainsi qu'à Tenby, au bord de la baie de Caemarthen, le calcaire carbonifère paraît reposer sur les coal measures. A Milford-Haven, on voit le
vieux grès rouge couché sur le calcaire carbonifère, et celui-ci à son tour sur les coal measures. Vers le sud, une faille considérable jette les coal measures contre les roches siluriennes inférieures. Vers le nord, une autre faille les rejette au contact des roches cambriennes. Il serait intéressant de connaître avec exactitude l'époque de l'apparition des roches éruptives. Cette question n'a pas encore été résolue, parce que les terrains postérieurs au terrain houiller n'existent pas dans le voisinage.
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Si l'on admet que les failles ont été la conséquence de l'éruption, on peut remarquer qu'au voisinage de Cardiff, ces failles se font sentir jusqu'au lias inclusivement. On serait ainsi conduit à penser que les grandes perturbations du Southwales, se sont produites au plus tôt à l'époque secondaire. Mais cette conclusion est par trop hypothétique. Je crois d'ailleurs, que la courbure de la ligne anticlinale doit être attribuée à deux efforts superposés : l'un dirigé est-ouest, l'autre perpendiculaire aux vallées orientales et dirigé par suite E. 35° N. Ce dernier système correspondrait assez exactement à l'estuaire de la Severn, qui s'avance si profondément dans les terres, et il faudrait lui rattacher les anciennes ondu-
lations qui devaient, comme je l'ai dit en parlant du calcaire carbonifère, se prolonger jusqu'au bassin de Bristol. Le système est-ouest serait au contraire l'influence prédominante dans la région occidentale, et se rattacherait à l'apparition des greenstories dans le Pembrokeshire. Sans insister davantage sur l'étude intéressante mais difficile, des systèmes de soulèvement, je renvoie à l'ouvrage de M. E. de Beaumont (Systèmes de montagnes, pages Soi et suivantes).
On trouve dans les couches de charbon, des clivages appelés slips, qui déterminent des plans de division paral-
lèles; généralement leur direction est N. 3o° O., à peu près la même que celle des failles de l'est ; ils ont, vers l'ouest, un plongement d'environ trois-quarts. Parfois ils plongent à l'est, et prennent alors le nom de « backs ». Dans la vallée de la Rhondda, il existe des accidents parallèles à la ligne anticlinale, c'est-à-dire dirigés N. 8o° O. Il y a alors deux directions de clivage : N. 3o° O. et N. 8o°0. Dans certaines mines on observe deux clivages perpendiculaires à un troisième qui est vertical. Tout porte à croire que les clivages ont été produits par des efforts de compression.