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EXPLOITATION DE LA HOUILLE
DANS LE SUD DU PAYS DE GALLES.
et, par suite, l'avancement moyen, en comptant pat semaine 6 jours de 9 heures de travail, a été de o'n,55 par
deux pompes d'épuisement provisoires. La venue d'eau s'élève à 800 litres par minute. Le travail est fait par dix hommes, renouvelés trois fois en vingt-quatre heures. Chaque homme est payé 5 francs par poste. Ils forent les trous au fleuret, et tirent les coups à la dynamite. On emploie par vingt-quatre heures 7 kilos de dynamite quand on travaille dans le roc. La dynamite revient à 5 francs le kilog. Le cuvelage doit être posé à partir du niveau 185, auquel s'arrête la maçonnerie déjà faite. Restent 23 mètres de parois complètement dégarnies, par lesquelles l'eau arrive à torrents. Pour protéger les ouvriers, on a recou-
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heure. La perforation au diamant a été appliquée directement pour le fonçage des puits. Dans le puits Hcerris, près Qua-
ker's yard, on creusait une série de trous, de i,o5 de profondeur, assez rapprochés pour qu'on pût ensuite faire sauter le fond sur la même hauteur. En cinq heures, tous
les trous étaient prêts, et le tirage à la poudre, le dé. blayement des matériaux, pouvaient s'accomplir dans le reste des vingt-quatre heures. Le diamètre du puits était de 5",1o. On espère, en apportant quelques i.nodifications à la machine, et principalement en remplaçant le fer par l'acier, obtenir un appareil assez léger pour être mis en place dans
un temps très-court. Pour simplifier le montage et le démontage, la longueur des tiges doit être portée de 6 mètres à 15 mètres, avec assemblages en acier. Le fonçage au diamant est encore, à vrai dire, dans la période des essais. On a également essayé, avec plus ou moins de succès, les appareils Burleigh et autres du même genre. Dans la majorité des cas, on recourt encore aux anciens procédés. J'ai eu l'occasion d'étudier, dans la vallée cl'Aberdare, à 2 kilomètres en aval de Illountain-Ash , le foncement du puits dit Penrhiwceiber, appartenant à la compagnie Cory brothers, de Cardiff. Le puits est circulaire, de 4-,95 de diamètre intérieur. Il sera maçonné sauf sur une longueur de 5",4o, qui doit être cuvelée en fonte. Le fonçage, commencé depuis qua-
tre ans, est arrivé à une profondeur de 208 mètres. La profondeur totale doit être de 468 mètres. On a déjà installé la pompe du Cornwall et la machine d'extraction. L'une et l'autre, grâce à des dispositifs faciles à imaginer, sont, en ce
moment, employées pour l'épuisement. Il y a en outre,
vert cet espace d'une sorte de manchon en toile goudronnée, descendant verticalement jusqu'au fond. Les pompes d'épuisement font le reste.
En réalité, on fonce à la fois deux puits, absolument identiques. Les frais d'épuisement se chiffrent, pour l'ensemble, par une dépense de 120 tonnes de charbon par
semaine, ou de to tonnes par puits et par vingt-quatre heures. La vitesse moyenne d'avancement est de 1",82 par
semaine quand on travaille dans le roc, et de 4,55 dans les schistes. Sans insister sur le détail de la maçonnerie et du cuvelage, je dirai seulement que par mètre courant de maçonnerie, on place 2,800 briques à 56,25 le mille, soit 175,,25 de dépense. Le coût du mortier peut être évalué à 1/5 du
Les frais de maind'oeuvre, de combustible et de dynamite, s'élèvent, par mètre, à 1,157 francs dans le roc. La dépense totale, non
coût des briques, ou à 54,65.
compris les frais accessoires, est donc de 1,54b francs par mètre courant. L'élévation de ce prix provient surtout de la main-d'uvre, rendue très-coûteuse par la position pénible dans laquelle se trouvent les hommes.