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EXPLOITATION DE LA DOUILLE à4o Lorsque les couches sont fortement inclinées, on donne
la préférence aux méthodes par foudroyage. Le district dans lequel ce cas se présente spécialement s'étend le long de l'affleurement méridional, entre Port-Talbot à l'ouest et Llantrissaint à l'est. Il a été étudié par M. Robson, dans les Proceedings of the Southwa les institute. Si le charbon est tendre, avec un mauvais toit et un mau-
vais mur, on fait un traçage par des galeries suivant la direction et la plus grande pente, de manière à découper des piliers carrés de 9 mètres de côté. On poursuit ce traçage jusqu'à ce qu'on soit éloigné de la mère-galerie, tracée en direction, de Go à 7o mètres. Toutes les galeries sont étroites et boisées avec soin. On procède ensuite au dépi-
lage sans remblai, à partir du haut, et l'on bat en retraite vers la mère-galerie. Dès que les premiers piliers sont enlevés, le toit travaille fortement, brise les piliers suivants, et oblige à recouper et reboiser fréquemment les galeries. IVL Robson diminue cet inconvénient en donnant aux piliers
18 mètres de côté et les faisant ensuite attaquer par le milieu, de manière à dépiler le plus vite possible. Les postes sont doublés pendant le dépilage. Vu la déformation des galeries, il serait impossible d'établir des plans automoteurs; on se contente de garnir de planches le sol des galeries montantes, et d'y faire glisser le charbon en le poussant avec la pelle.
Si l'on se trouve au contraire, dans les conditions les plus favorables, charbon solide et bon toit, on fait le traçage par massifs longs en inclinaison, de 4-,5o de largeur, séparés par des galeries à peu près aussi larges, le long desquelles le charbon descend par son propre poids. Ce système, quelle que soit la solidité du charbon, le détériore toujours plus ou moins. C'est pourquoi M. Robson revient au système abandonné, sous prétexte d'économie, des massifs longs disposés horizontalement et desservis par des plans inclinés. 11 donne aux massifs 7o à 8o mètres
DANS LE SUD DU PAYS DE GALLES.
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de longueur, 13 à 14 mètres d'épaisseur, et les sépare par des galeries de 4 à 5 mètres. Les massifs sont enlevés par bandes inclinées de 3m,6o de large. Dans certains cas, on a appliqué une méthode se rapprochant de celle des grandes tailles, mais sans remblai. On établit alors (Pl. X, fig. 3) un plan incliné ABC, garanti par des piliers intacts, et l'on dépile en abattant les tailles montantes TRS, T'll'S', par une série de refends tels que TR, T'R'. Le front de taille est garanti par des butes mobiles. D'autres butes, fixes, assurent le retour d'air le long des parois de l'excavation. Le choix des méthodes de foudroyage, dans le cas des couches inclinées, serait difficile à justifier par l'inclinaison même des couches. Il provient de ce que les stériles sont moins abondants dans le district où les couches sont inclinées que dans le centre du bassin. D'abord la puissance moyenne des couches y est un peu plus grande, puis les charbons qu'on y emploie sont presque tous bitumineux. Or les charbons bitumineux sont totalement extraits, tandis que, daro le cas des charbons à vapeur, les exploitants, sous prétexte qu'on n'a pas encore trouvé l'emploi des menus peu collants, extraient seulement le gros et laissent tous les menus dans les remblais. 11 n'est pas douteux qu'on pourrait, en vendant ces menus, couvrir au moins les frais de leur extraction; mais leur abandon est tellement
entré dans les usages, qu'un industriel français ayant
proposé à un propriétaire de lui acheter tous les menus de sa mine, s'est vu refuser, sous prétexte que les mineurs ne consentiraient jamais à un pareil dérangement dans leurs habitudes. La proportion de menus ainsi abandonnée est évaluée à 15 p. Ioo. Il ne paraît pas qu'il en soit jamais résulté d'incendies. Abatage.
L'abatage se fait par les procédés ordinaires. Quand la