Annales des Mines (1878, série 7, volume 14) [Image 244]

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ÉTUDE COMPARÉE DES RÉGULATEURS.

RÉGULATEURS DE VITESSE.

Nous avons supposé dans ces calculs que le volume du tuyau de vapeur compris entre l'étranglement et les cylin-

devient nul. Cependant, nous avons préféré traiter la question dans toute sa généralité, et nous supposerons

dres était assez grand pour que la vapeur s'y maintînt à une pression à peu près constante pendant une révolution du volant. Cette condition n'est pas toujours remplie. On

que le travail résistant puisse varier entre son maximum

trouverait dans ce cas des résultats analogues; de plus,

et cela quelque rapprochées que soient les limites w, et w qu'on fixe à la vitesse angulaire. Soit .Q la moyenne

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l'étranglement viendrait en aide au volant pour régulariser la vitesse pendant l'intervalle d'une révolution.

et zéro. Nous allons voir qu'on peut toujours obtenir ce résultat,

wi 2

Régulateurs à maximum et minimum. MÉTHODE GÉNÉRALE POUR L'ÉTABLISSEMENT DU VOLANT ET DU RÉGULATEUR.

S 4. - Nous allons étudier avec quelques détails les

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w' des vitesses extrêmes. Le rapportw

" est

ce que j'appellerai, à défaut d'une autre expression, l'écart relatif de vitesse du régulateur ou plus simplement l'écart du régulateur. On se donne la valeur de l'écart, suivant la régularité qui est nécessaire pour l'atelier ; elle doit être comprise, en général, entre .1% et :A; mais rien ne s'oppose à ce qu'on lui donne une valeur plus petite encore.

régulateurs de vitesse des machines à vapeur, agissant sur une valve ou sur la détente. Ce que nous en dirons peut d'ailleurs s'appliquer aux machines à air, à gaz et aux moteurs hydrauliques. Considérons une machine conduisant un atelier ; soit w la vitesse angulaire du volant, à un instant donné. Nous nous proposons de munir la machine d'un volant et d'un régulateur tels que la vitesse w ne puisse jamais sortir de deux limites données wi et w et cela quelles que soient les variations du travail résistant entre son maximum et zéro : ce dernier cas se présenterait si la courroie principale de l'atelier venait à tomber. Les résistances passives de la machine ne sont pas comptées clans le travail résistant; elles viennent en déduction du travail moteur. Le plus souvent on ne se montre pas, en pratique aussi exigeant. On pose par exemple les conditions suivantes vitesse restera comprise entre deux limites données wi et w,, tant que le travail résistant ne descendra pas au-des-

Supposons que, pendant une révolution du volant, le travail moteur soit égal au travail résistant ; à chaque

sous de la moitié de son maximum ; de plus la vitesse

maxima.

.

n'atteindra pas une valeur dangereuse si le travail résistant

tour w repasse par la même vitesse. Mais dans l'intervalle d'une révolution, w passe par un minimum w' et un maximum w". Nous supposerons d'abord que le volant soit assez puissant pour que w" w' soit négligeable par rapport à

nous reviendrons plus loin sur cette hypothèse.

Soit AB (fig. 5), un organe de réglage de la force motrice; ce sera une valve, une vanne ou un organe de distribution variable. Je suppose d'abord que cet organe puisse supprimer compiétement la force motrice, quand il est dans une de ses positions

qu'il puisse faire croître la force

motrice d'une manière continue quand il passe de sa posi-

tion A,B, à sa position A,B,. De plus il faut que, quand l'organe est dans sa position ÀiBi, le travail moteur par tour du volant, soit au moins égal au maximum du travail résistant par tour de 'volant ; autrement la machine se ralentirait forcément si le travail résistant atteignait sa valeur

Supposons que le mouvement de cet organe soit lié in-

'2