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ETUDE COMPARÉE DES RLGULATEURS.
RÉGULATEURS DE VITESSE.
OSCILLATIONS DES RÉGULATEURS A MAXIMUM ET MINIMUM.
S 15. Lorsqu'on établit sur une machine un régulateur à maximum et minimum, sans se préoccuper du
volant, on est souvent fort surpris d'obtenir une allure assez mauvaise pour la machine. On _constate, par exemple, que la vitesse sort des limites qu'on lui avait fixées ; d'autre
part, le régulateur et l'organe du réglage sent soumis à
des, oscillations perpétuelles qui causent des variations rapides de la vitesse angulaire w du volant. Cette vitesse, il
est vrai, ne s'écarte jamais beaucoup de la vitesse de régime, niais ses variations donnent lieu à une accélération angulaire
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souvent assez notable et nuisible à la plupart des ateliers. Dans une filature, par exemple, la rupture des
fils est due à uné valeur exagérée de l'accélération
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à certains moments, plutôt qu'à une légère variation de la vitesse de régime. En outre, les oscillations de l'organe de réglage sont fatigantes pour la machine elle-même; elles causent de plus une augmentation de la dépense de combustible. Ce défaut tient à ce que toutes les conditions que que nous avons supposées réunies dans l'exposé général
ne sont pas réalisées pratiquement. Nous allons voir que pour que ces irrégularités ne se produisent pas, il faut qu'il y ait une certaine harmonie entre l'organe de réglage, le régulateur proprement dit et
le volant de la machine. Ces oscillations peuvent être attribuées aux trois causes suivantes: 5) 16. i" cause des oscillations. Nous avons supposé que
l'écart relatif du volant était sensiblement plus petit que celui du régulateur ; si cette condition n'est pas remplie, le
manchon oscille d'une quantité notable pendant l'intervalle d'une révolution du volant. A la limite, pour un régulateur
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isochrone, il faudrait un volant infini. Cin' peut, dans une certaine mesure remédier à cet inconvénient en employant des -Courroies ait -lieu'd'engrenages pour rélier le mouvement du régulateni-à celui dn volant ; alors l'élasticité.' des courroies permet au régulateur de ne pas suivre toutes les petites variations de vitesse du volant. Maisce procédé offre moins de sécurité que celui qui consiste à employer les engrenages.
D'autre parOorsque la machine ..'à vapeur fait'im trèsgrand nombre de:itOtirS 'â1 la minute, l'inertie ne pertriët pas au manchonjlchi régulateur de suivre les variations de la vitesse qui .Sefont pendant chaque révolution; on sait, en effet, que la position des,t une fonctiotuigoureuse de la vitesse qu'à l'état statique. Ces deux considérations démontrent comment les oscillations sont »parfois moins grandes qu'on pourrait le croire ; cependant il est préférable de rendre ces oscillations négligeables en donnant à l'écart du régulateur une valeur notablement plus grande que l'écart du volant. 5 17. 2e cause des oscillations. Nous avons supposé que la position du manchon est une fonction de la vitesse du volant; cette condition n'est pas rigoureusement remplie dans les divers systèmes de régulateurs que nous avons étudiés. Nous avons, en effet, calculé la position du manchon en fonction de la vitesse supposée constante. Mais quand la vitesse varie, l'inertie radiale du système modifie la loi de variation de la position du manchon en fonction de la vitesse. Voici, par exemple, ce qui peut se passer supposons d'abord la vitesse constante et le travail moteur
égal au travail résistant, par tour de volant. Si le travail résistant vient à diminuer, la vitesse augmente, le manchon monte et la valve commence à se fermer. Quand elle sera dans une position telle que le travail moteur soit devenu égal au travail résistant, elle devrait s'arrêter ; mais le régulateur, en vertu de l'inertie de ses pièces, l'entraîne au