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ÉTUDE COMPARÉE DES RÉGULATEURS.
donné une règle qui donne pratiquement de bons résultats. Mais il est bien préférable d'établir un régulateur tel qu'on puisse faire varier à la main l'écart relatif de vitesse jusqu'à zéro, au besoin, sans changer la vitesse de régime. Alors on diminuera à la main l'écart de vitesse, autant que possible, sans donner lieu toutefois à des oscillations. Nous allons montrer comment l'addition d'un contre-poids mobile
-RÉGULATEURS
voir S 7). Un levier OM tourne autour de l'axe fixe 0 et est réuni au manchon par une fourche. AB est la tige de comm mule de l'organe d'obturation. Soit b la distance de l'axe 0 à l'axe vertical du. régulateur
Un second levier OK est soudé perpendiculairement au premier ; il est fileté, et un poids R peut se mouvoir sur lui. Ce poids introduit un nouveau terme dans l'équation du travail virtuel ; on peut calculer la nouvelle équation d'équilibre en fonction de ce poids et des valeurs de b et c.
Ce contre-poids diminue l'écart du régulateur pour une même course du manchon.
Soit AB la courbe qui représente les déplacements du manchon en fonction de la vitesse (fig. 17). Supposons que le contre-poids soit vertical pour la position 1, du manchon correspondant à la vitesse minima. Le contre-poids aura pour effet de remplacer la courbe AB par la courbe AB'; la vitesse maxima n', est plus petite que n, de sorte que l'écart n 1, En mettant le contreest plus 'faible que N
poids sur OK' en dessous de l'axe, on augmenterait l'écart'; la courbe AB serait remplacée par la courbe AB". Il est bon, avec cette disposition, d'employer un régulateur ayant par lui-même un écart assez considérable; on
pourra alors faire varier l'écart dans des limites trèsgrandes. On calculera le poids R et la longueur de la
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tige OK de manière à pouvoir, au besôin, réduire à zéro la valeur de l'écart quand le poids R sera en haut de sa course';
il suffit, pour cela, de chercher quelle est la valeur qu'il faudrait retrancher du poids Q pour que la vitesse correspondant à la position supérieure du manchon fût égale à nt. Nous avons trouvé pour le régulateur de Porter l'équation
dn= .dQ
au régulateur de Watt ou de Porter permet d'obtenir ce résultat. Soit un régulateur à boules .de Watt ou de Porter (fig. / 8,
DE -MESSE.
n
donc :
2(P +Q)
dQ = ,z(P
(Voir S 8). Q)
dn.
La variation de poids qu'il faut faire subir au manchon pour que l'écart soit nul est donc égal à
2
(P --1-
N
la formule différentielle peut, en effet, s'appliquer à l'écart de vitesse qui a toujours une valeur faible. Connaissant la diminution du poids dQ que doit fournir le contre-poids R, quand le manchon est en haut de sa course, il est facile d'en déduire le poids R et la longueur du levier OK nécessaire pour obtenir, au besoin, un écart rigoureusement nul. On. pourra donc faire varier à la main l'écart relatif de vitesse depuis zéro jusqu'à la valeur de l'écart du régulateur sans contre-poids.
C'est à Foucault qu'on doit l'idée du contre-poids vertical ; il avait imaginé cette disposition pour obtenir un
régulateur isochrone; dans ces conditions, l'appareil peut servir de régulateur de destruction, mais nous avons vu
serait trop instable pour les machines à vapeur. On peut, 'au contraire, en faire un excellent appareil à condition de ne pas le rendre tout a fait isochrone; la valeur du contre-poids devrait être fixée par tâtonnements. M. Wenger, ingénieur des études au chemin de fer de Lyon, a rendu ce tâtonnement facile en filetant la tige OK; il a, en outre, prolongé le levier MO suivant 011 ; (fig. 18) un deuxième contre-poids mobile S qu'il