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ÉTUDE COMPARÉE. DES RÉGULATEURS.
RÉGULATEURS DE VITESSE.
rendre les régulateurs isochrones sans se: ,préoccuper de l'écart relatif de vitesse.
RÉGULATEUR A COMPENSATION DE M. DENIS.
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S 25. .Nous avons montré comment on peut appliquer le contre-poids mobile aux régulateurs de Watt et de Porter.
On pourrait adopter ce système à un régulateur à boules d'un système quelconque. Mais il est tout à fait inutile de le faire par la raison que le régulateur de Watt ou celui de Porter sont les plus simples au point de vue du calcul et de la construction. Ce système est, sans contredit, le plus commode de tous les régulateurs à boules; il est tout à fait
inutile «inventer de nouveaux régulateurs dans le cas où l'effort à exercer est très-faible.
Nous étudierons plus loin des systèmes de régulateurs doués d'une grande puissance sous un petit volume. Le régulateur de M. Andrade possède aussi cette qualité importante de permettre le réglage de l'écart relatif de vitesse; seulement on ne peut le changer qu'en modifiant la
vitesse de régime, ce qui nécessite le changement de la transmission du mouvement du volant au régulateur. On ne peut donc pas régler l'écart à la main comme dans l'ap-
pareil que nous venons de décrire. Cependant, une fois l'écart bien choisi, le régulateur de M. Andrade fonctionne parfaitement bien ; on a pu en voir de nombreuses applications à l'Exposition. Nous avons insisté particulièrement sur la disposition précédente, parce que nous la prendrons comme type du régulateur de vitesse le plus parfait ; elle permet, en résumé De faire varier l'écart relatif de vitesse sans modifier la vitesse de régime ; 20 De faire varier la vitesse de régime sans- modifier l'écart de vitesse. Nous verrons plus loin que les régulateurs de pression, de température, etc., doivent jouir de propriétés analogues pour être dans les meilleures conditions possibles.
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La machine de MM. Weyher et Riebemond, qui a obtenu un grand prix à l'Exposition, est munie d'un réguS
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lateur, dû à M. Denis, et qu'il est bon de signaler. Cette machine a un volant assez faible; son régulateur est du type de Porter, agissant sur une distribution à came analogue à celle de Farcot; l'écart de ce régulateur est trèsgrand, et cela doit être, à cause de la faible dimension du volant. Malgré cela, la vitesse de rotation est rigoureusement constante quelle que soit la valeur du travail résistant, si l'on compte cette vitesse en nombre de tours à la minute. Voici en quelques mots en quoi consiste l'invention de M. Denis. Supposons que la vitesse de régime qu'on veuille établir soit de 70 tours ; désignons par M, la position correspondante du manchon. Si le travail résistant vient à diminuer, le manchon se lève et il restera dans son position M, correspondant à une vitesse de 75 tours, par exemple. S'il s'agissait d'un régulateur de Porter ordinaire, la nouvelle vitesse de régime garderait la valeur de 75 tours. Mais si nous raccourcissons la bielle de commande de l'organe de réglage, nous pourrons ramener le manchon à son ancienne position M, et la vitesse de régime reprendra la valeur primitive de 70 tours. Tel est le principe du régulateur Denis; les raccourcissements et allongements successifs de la bielle de commande sont obtenus par un mouvement automatique -qu'il est inutile d'expliquer ici. En résumé ce système permet
d'obtenir une vitesse, en nombre de tours à la minute, rigoureusement constante, bien que le volant de la machine soit assez faible. Mais il ne peut en aucune façon empêcher les variations de la vitesse pendant l'intervalle d'une révolution du volant.:
Pour les ateliers d'ajustage, ce système peut permettre une économie notable pour le poids du volant; en effet, dans ce cas, la constance de la vitesse par minute a une