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CALCAIRE CARBONIFÈRE.
graphie, et tend à imprimer aux lignes de soulèvement une direction E.-0. Le millstone grit dessine une longue ride saillante suivant cette orientation, et la vallée d'Édale, qui sépare le Peak du plateau calcaire, lui est sensiblement parallèle ainsi que les crêtes hautes de 45o1mètres au-dessus du niveau de la mer, par lesquelles elle est bordée. Le Geological Survey a étudié en détail les directions des failles dans le troisième grès du millstone grit, aux environs de Stannage Edge. Cette localité a été choisie à cause de la puissance et de la netteté qu'y présente le troisième grès et de la régularité des joints qui le divisent en blocs grossièrement prismatiques, facilement observables dans les escarpements des vallées. Les directions obtenues, au
nombre de 150 environ, ont été reportées sur un même cercle de comparaison. Les auteurs de ce travail en ont tiré
cette seule conclusion, que les joints se répartissent en deux groupes, et montrent une tendance à se ranger dans deux directions, à peu près N.-E. et S.-E., qui correspondent précisément au plongement et à la direction des couches. Les N.-E. sont les moins nombreux, mais ils s'écartent moins que les seconds de leur direction moyenne. A vrai dire, il me semble probable que les joints S.-E., dont les limites extrêmes sont E. 20° S. et S. 78° S., représentent au moins deux systèmes différents.
Nous ne chercherons pas à approfondir davantage la question des directions empreintes dans les terrains postcarbonifères. Mais il est intéressant de rappeler à cet égard l'opinion d'Élie de Beaumont (Systèmes de montagnes, pages 274 et suivantes). « Le millstone grit couvre généralement les massifs de Crossfell et du Derbyshire, et y forme souvent les points culminants ; mais le terrain houiller proprement dit ne s'élève nulle part dans ces hautes régions. Il me paraît donc naturel de conclure que le soulèvement qui a imprimé à ces deux massifs leurs traits fondamentaux a été produit
FILONS DE PLOMB DU DERBYSHIRE.
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entre le dépôt de millstone grit et celui du terrain houiller. D'où il suit qu'il se rapporte par son âge, comme par sa direction, au système du Forez. » Plus loin (page 322), Élie de Beaumont s'occupe des soulèvements postérieurs au terrain houiller, et il écrit « Le massif carbonifère du Derbyshire, abstraction faite de quelques légers festons, se termine carrément près de Nottingham par deux lignes droites qui se croisent à peu près à angle droit. L'une parallèle à la stratification du terrain houiller et au système du N. de l'Angleterre, court au N. 5° 0. Elle est bordée par le grès rouge, le magnesian et le nouveau grès rouge. L'autre, dirigée O. quelques degrés S. parallèlement au système des Pays-Bas, est bordée seulement par le nouveau grès rouge, postérieur au magnesian limestone. Mais le grès rouge et le magnesian ne se sont déposés ni le long de cette dernière ligne, ni même
en aucun point de la dépression qui borne la troncature méridionale du Derbyshire. On constate donc deux accidents perpendiculaires I. Nord de l'Angleterre, antérieur au grès rouge. 2. Pays-Bas, postérieur au grès rouge et au magnesian, mais antérieur à la partie subséquente de la formation du nouveau grès rouge. » Il n'a pas été question jusqu'ici des soulèvements empreints dans le plateau carbonifère. Il est évident a priori, que les systèmes qui ont agi sur les formations postérieures au calcaire ont dâ influer plus ou moins sur ce dernier. On peut en outre s'attendre à y trouver le système de Ballons, qui se place par son âge entre le calcaire carbonifère et le millstone grit. Mais le nombre de ces systèmes rend les vérifications difficiles, et nous avons déjà vu en effet que le pourtour du plateau est en partie dessiné par des fractures fort irrégulières. La venue des toadstones a pu contribuer, de son côté, à embrouiller les phénomènes. La fig. 2, PI. II, qui représente leurs affleurements dans la région du N.-0. TOME XV, 1879.
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